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José Kadima rêve d’une alternance en 2016

«2016 est une année particulière. Nous allons assister, pour la première fois, à un passage pacifique de pouvoir entre un président sortant et un élu.
Le nouvel ordre politique, lancé depuis Lusaka et concrétisé par Sun City, devrait se consolider par l’élection présidentielle», a-t-il insisté Président de la ligue des jeunes de l’ENVOL, deux fois licencié, détenteur d’un master et un livre en gestation, José Kadima estime que c’est encore possible d’organiser l’élection présidentielle dans le délai constitutionnel.
Il caresse même le rêve de vivre, pour la première fois, la passation de pouvoir entre l’actuel Chef d’Etat et le nouvel élu. Membre du Rassemblement, plate-forme politique née du Conclave de l’Opposition à Genval en Belgique, ENVOL est d’avis que le retour d’Etienne Tshisekedi, le 31 juillet prochain, sonne comme le début d’une vaste campagne de sensibilisation avec une série d’activités pour obtenir cette alternance.
Pionnier dans la réclamation de l’enrôlement des jeunes majeurs, José Kadima révèle que son parti est à la fois inquiet et satisfait que la Majorité présidentielle leur emboite les pas plus d’une année après.
Favorable au dialogue selon l’esprit de la résolution 2277, cet avocat de formation considère comme un piège, le processus de la révision du f ichier électoral qui débute à La Commission électorale nationale indépendante -CENI- a annoncé, pour le 31 juillet, le lancement de l’opération de la révision du f ichier électoral.
JoséKadima la fin de ce mois. Le président de la ligue des jeunes de l’ENVOL réclame, à l’image de son parti, les élections dans le délai constitutionnel.
Il estime que les dates sont encore tenables. Refusant la passivité, il est prêt à mobiliser les jeunes de son parti pour les actions de grandes envergures. Étant président d’une ligue des jeunes d’un parti-membre du Rassemblement, José Kadima a les yeux rivés sur le retour d’Etienne Tshisekedi, président du Comité des sages de cette plate-forme.
Ce retour doublé d’un meeting populaire le 31 juillet sonne, à en croire ses propos, comme le début des manifestations populaires allant dans le sens d’obtenir l’alternance en 2016. En attendant, cette ligue des jeunes organise des réunions avec ses membres afin d’arrêter des stratégies relatives à des grandes manœuvres en vue. est la fois satisfait et inquiet.
Satisfait parce que la CENI a rejoint la position de son parti politique plus d’une année après. Inquiet, parce que selon lui, ce processus est un piège pouvant permettre à la Majorité présidentielle -MP- d’obtenir ce qu’elle n’a pas pu avoir par d’autres moyens déployés dont la tentative de révision de la loi électorale, le recensement et autres.
«Quand nous réclamions l’enrôlement de nouveaux majeurs, la Majorité au pouvoir semblait ignorer cette demande républicaine et constitutionnelle. Aujourd’hui, nous nous rendons compte que la CENI joue le jeu de la Majorité. C’est pourquoi nous disons que l’enrôlement des électeurs en ce moment est un piège», insiste-t-il avant d’indiquer: «2016 est une année particulière. C’est pour la première fois que nous allons assister à un passage pacifique du pouvoir entre un président sortant et un président élu. Chose qui ne s’est jamais faite depuis 1960». Puis de renchérir: «le nouvel ordre politique, lancé depuis Lusaka et concrétisé par Sun City, devrait se consolider par l’élection du président en 2016. Il ne faut pas que si Lumumba, KasaVubu ou Mobutu ressuscitait, qu’ils nous trouvent dans la case de départ, où nous discutons toujours des questions de légitimité».
Fourbissant ses armes aux cotés de Delly Sessanga, président national de l’ENVOL, depuis quelques dix ans, José Kadima dévoile qu’avec son mentor, ils partagent l’objectif commun de travailler pour l’essor de la démocratie en RD-Congo et la mise en place d’une certaine classe politique œuvrant sur les réformes essentielles dont la République a besoin.
Barick BUEMA

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