Devant le VPM Mukoko Samba, une délégation de l’Institut sud-coréen pour le développement stratégique a signé vendredi 21 mars 2014 avec le gouvernement RD-congolais représenté par le ministre des ITPR, Fridolin Kasweshi, un protocole d’accord portant sur un projet de construction des infrastructures en RD-Congo
Une délégation de l’institut sud-coréen pour le développement stratégique a signé vendredi 21 mars 2014 avec le gouvernement de la RD-Congo représenté par le ministre des Infrastructures, travaux publics, reconstruction, Urbanisme et habitat -ITPR-, Fridolin Kasweshi Musoka, un protocole d’accord portant sur un projet de construction des infrastructures en RD-Congo. La cérémonie s’est déroulée devant le vice-Premier ministre, ministre du Budget, Daniel Mukoko Samba qui, selon ce protocole, supervise le projet et du ministre de l’Industrie, petites et moyennes entreprises, Rémy Musungayi.
Selon les termes de ce document, le gouvernement de la RD-Congo et les Sud-Coréens de l’Institut coréen pour le développement stratégique -KDS- s’engagent à travailler de concert en vue de mettre en œuvre une stratégie nationale de promotion du secteur de construction. Les deux parties ont donc scellé un partenariat de gré à gré, au cours d’une brève cérémonie à laquelle ont pris part le ministre des Infrastructures, travaux publics, reconstruction, Urbanisme et habitat, Fridolin Kasweshi et le ministre de l’Industrie, petites et moyennes entreprises, Rémy Musungayi.
Le modèle de la Corée du Sud, qui compte parmi les pays émergents, constitue un exemple à suivre pour la RD-Congo, aujourd’hui encore un véritable chantier, plus de 50 après la colonisation, comme l’a souligné le vice-Premier ministre Mukoko Samba. Autant la Corée du Sud dont l’expertise en matière de construction est éprouvée à travers le monde grâce à son génie national, autant la RD-Congo devrait elle aussi, a souligné le prof Mukoko, se construire sur base du génie RD-congolais.
«Il s’agit pour nous d’une expérience extrêmement importante. Le Congo est à construire. 50 ans après l’indépendance, nous n’avons pas encore eu réellement le temps de construire ce pays. Et ce pays doit être construit par ses filles et ses fils, par une industrie congolaise de la construction. Et cette industrie elle-même est à construire, à bâtir. C’est le sens du texte que nous allons signer aujourd’hui», a dit le numéro deux du gouvernement.
Pour le vice-Premier ministre, persuadé que ce sera un partenariat fructueux, il s’agit pour la RD-Congo, engagée dans la Révolution de la modernité, selon la vision du Président de la République Joseph Kabila, de tirer profit de l’expérience sud-coréenne et de toutes les leçons possibles qui s’y dégagent pour pouvoir créer de l’emploi. De l’emploi surtout pour les jeunes.
«Nous attendons donc, de tirer de cette riche expérience, toutes les leçons qui devraient nous permettre, à nous aussi, sur la base du génie congolais, de construire ce pays et de cesser, chaque fois que nous ouvrons un chantier, d’offrir des emplois aux autres, mais les créer au bénéfice des jeunes qui constituent un problème majeur. Je ne doute pas un seul instant que nous aurons un partenariat fructueux», a encore dit Mukoko.
La nécessité d’un Plan directeur
Comme l’a indiqué le ministre des ITPR, Fridolin Kasweshi, la signature de ce protocole d’accord marque le démarrage de ce projet qui va être exécuté en quatre phases. La première, qui consiste à élaborer un plan directeur pour la relance de l’industrie de construction nationale, va coûter USD 500.000.
Mais auparavant, les deux parties vont procéder à quelques aménagements afin de mettre en place les équipes qui doivent y travailler. Ce sera donc, a précisé Kasweshi, dans les deux ou trois mois qui suivront la signature de l’accord. Il sera question dans un premier temps, d’établir un système de base et une direction stratégique à travers l’établissement du Plan Directeur -Master Plan.
Le ministre des ITPR s’est ainsi félicité que le gouvernement ait été convaincu par l’expérience sud-coréenne, un modèle qui devra permettre à la RD-Congo de relancer son industrie de construction nationale. «Dans le cadre de la recherche des stratégies pour la promotion de notre industrie de construction, nous avons signé un protocole d’accord avec la KDS, un institut coréen qui, de par son expérience dans ce domaine, a pu nous convaincre pour que nous expérimentions ces échanges fructueux en vue de voir dans quelle mesure nous aussi, pouvons relever notre industrie de construction nationale».
C’est le lieu pour Fridolin Kasweshi, de rappeler quelques points communs entre la Corée du Sud et la RD-Congo en ces termes: «Comme vous le savez, la Corée du Sud est un pays qui, il y a encore peu, -vers les années 60-, était confronté aux difficultés de tous ordres -conflits, problèmes de survie de la population-, mais qui a fait de grands pas et qui, parmi les pays émergents, est un modèle qui peut être utilisé, peut-être pas totalement, mais en partie».
A cet égard, l’on peut noter pour la Corée, une volonté nationale qui fixe des objectifs ambitieux. La Corée du Sud, c’est d’abord une réussite économique d’une ampleur et d’une rapidité exceptionnelles, alors même que le pays est à peu près dépourvu de richesses naturelles.
Tino MABADA
Une délégation de l’institut sud-coréen pour le développement stratégique a signé vendredi 21 mars 2014 avec le gouvernement de la RD-Congo représenté par le ministre des Infrastructures, travaux publics, reconstruction, Urbanisme et habitat -ITPR-, Fridolin Kasweshi Musoka, un protocole d’accord portant sur un projet de construction des infrastructures en RD-Congo. La cérémonie s’est déroulée devant le vice-Premier ministre, ministre du Budget, Daniel Mukoko Samba qui, selon ce protocole, supervise le projet et du ministre de l’Industrie, petites et moyennes entreprises, Rémy Musungayi.
Selon les termes de ce document, le gouvernement de la RD-Congo et les Sud-Coréens de l’Institut coréen pour le développement stratégique -KDS- s’engagent à travailler de concert en vue de mettre en œuvre une stratégie nationale de promotion du secteur de construction. Les deux parties ont donc scellé un partenariat de gré à gré, au cours d’une brève cérémonie à laquelle ont pris part le ministre des Infrastructures, travaux publics, reconstruction, Urbanisme et habitat, Fridolin Kasweshi et le ministre de l’Industrie, petites et moyennes entreprises, Rémy Musungayi.
Le modèle de la Corée du Sud, qui compte parmi les pays émergents, constitue un exemple à suivre pour la RD-Congo, aujourd’hui encore un véritable chantier, plus de 50 après la colonisation, comme l’a souligné le vice-Premier ministre Mukoko Samba. Autant la Corée du Sud dont l’expertise en matière de construction est éprouvée à travers le monde grâce à son génie national, autant la RD-Congo devrait elle aussi, a souligné le prof Mukoko, se construire sur base du génie RD-congolais.
«Il s’agit pour nous d’une expérience extrêmement importante. Le Congo est à construire. 50 ans après l’indépendance, nous n’avons pas encore eu réellement le temps de construire ce pays. Et ce pays doit être construit par ses filles et ses fils, par une industrie congolaise de la construction. Et cette industrie elle-même est à construire, à bâtir. C’est le sens du texte que nous allons signer aujourd’hui», a dit le numéro deux du gouvernement.
Pour le vice-Premier ministre, persuadé que ce sera un partenariat fructueux, il s’agit pour la RD-Congo, engagée dans la Révolution de la modernité, selon la vision du Président de la République Joseph Kabila, de tirer profit de l’expérience sud-coréenne et de toutes les leçons possibles qui s’y dégagent pour pouvoir créer de l’emploi. De l’emploi surtout pour les jeunes.
«Nous attendons donc, de tirer de cette riche expérience, toutes les leçons qui devraient nous permettre, à nous aussi, sur la base du génie congolais, de construire ce pays et de cesser, chaque fois que nous ouvrons un chantier, d’offrir des emplois aux autres, mais les créer au bénéfice des jeunes qui constituent un problème majeur. Je ne doute pas un seul instant que nous aurons un partenariat fructueux», a encore dit Mukoko.
La nécessité d’un Plan directeur
Comme l’a indiqué le ministre des ITPR, Fridolin Kasweshi, la signature de ce protocole d’accord marque le démarrage de ce projet qui va être exécuté en quatre phases. La première, qui consiste à élaborer un plan directeur pour la relance de l’industrie de construction nationale, va coûter USD 500.000.
Mais auparavant, les deux parties vont procéder à quelques aménagements afin de mettre en place les équipes qui doivent y travailler. Ce sera donc, a précisé Kasweshi, dans les deux ou trois mois qui suivront la signature de l’accord. Il sera question dans un premier temps, d’établir un système de base et une direction stratégique à travers l’établissement du Plan Directeur -Master Plan.
Le ministre des ITPR s’est ainsi félicité que le gouvernement ait été convaincu par l’expérience sud-coréenne, un modèle qui devra permettre à la RD-Congo de relancer son industrie de construction nationale. «Dans le cadre de la recherche des stratégies pour la promotion de notre industrie de construction, nous avons signé un protocole d’accord avec la KDS, un institut coréen qui, de par son expérience dans ce domaine, a pu nous convaincre pour que nous expérimentions ces échanges fructueux en vue de voir dans quelle mesure nous aussi, pouvons relever notre industrie de construction nationale».
C’est le lieu pour Fridolin Kasweshi, de rappeler quelques points communs entre la Corée du Sud et la RD-Congo en ces termes: «Comme vous le savez, la Corée du Sud est un pays qui, il y a encore peu, -vers les années 60-, était confronté aux difficultés de tous ordres -conflits, problèmes de survie de la population-, mais qui a fait de grands pas et qui, parmi les pays émergents, est un modèle qui peut être utilisé, peut-être pas totalement, mais en partie».
A cet égard, l’on peut noter pour la Corée, une volonté nationale qui fixe des objectifs ambitieux. La Corée du Sud, c’est d’abord une réussite économique d’une ampleur et d’une rapidité exceptionnelles, alors même que le pays est à peu près dépourvu de richesses naturelles.
Tino MABADA