Politique

Dialogue national: Kodjo au four et au moulin pour la reprise des travaux

Le dialogue national politique et inclusif est dans une zone de tumulte. Suite à cette situation Edem Kodjo, facilitateur de ces assises, a pris des dispositions susceptibles afin de créer des conditions propices pour la reprise des travaux des commissions thématiques.
Mardi 13 septembre à Pullman hôtel de Kinshasa, le Togolais Edem Kodjo a commencé par la consultation des parties prenantes. A cet effet, il a lancé un appel solennel à tous les participants à ce forum national à revenir à la raison et à parcourir ensemble le chemin du dialogue à la cité de l’Union africaine. A l’en croire, il n’y a pas de problèmes sans solution. Il a souhaité que les travaux accélèrent tout en prenant en compte tous les points sensibles de négociation.
Le temps ne joue pas, a-t-il dit, pour signifier que les participants n’ont pas le droit de jouer avec le temps. «Nous devons conclure sur les bases que nous avons annoncé au départ et même si nous devrions prolonger les travaux ça ne serait que des quelques jours sinon d’une petite journée», a indiqué le facilitateur Kodjo.
Malgré que le dialogue soit bloqué, Edem Kodjo reste optimiste quant à la reprise des travaux des commissions thématiques.
Evoquant les problèmes de la suspension de la participation de l’Opposition aux travaux du dialogue politique national et inclusif, l’ancien Premier ministre togolais a pris des dispositions nécessaires pour inviter ceux qui sont partis à reprendre le chemin des discussions avec toutes les parties prenantes.
Cela pour essayer de trouver la solution. «Nous ne devons pas oublier une seule seconde que le peuple RD-congolais a fixée son regard en direction du dialogue. Dans une certaine mesure, les participants au dialogue n’ont pas droit à l’erreur encore moins à l’échec», a-t-il interpellé. Il est d’avis qu’il n’y a pas de problèmes sans solution.
Il s’est ensuivi que tous ce qui divisent les uns aux autres sur les thèmes de la séquence des élections, c’est un problème qui ne dépasse pas la capacité d’imagination des diplomates et politiques présents. Raison pour laquelle, il souhaite vivement que la journée des consultations soit consacrée à des travaux accélérés qui prendront en compte tous les points sensibles de négociation.
Aussi il tient anticiper un certain nombre de crailles et déjà les surmonter de façon que l’on tient au moins en partie le délai reparti pour le dialogue. Aux dires d’Edem Kodjo, le temps ne joue pas en leur faveur. Donc les participants au dialogue doivent conclure sur des bases déjà annoncées au départ et même si les travaux doivent être prolongés, ça ne serait que de quelques heures.
«Nous devons accomplir les tâches avec sérieux, vigilance et détermination. Je crois que nous sommes capables, des compétences réunies dans cette salle, des hommes d’expériences éprouvées, je ne doute pas une seule seconde que nous soyons incapables de résoudre ce problème qui vient de se poser», a-t-il dit en substance. Edem Kodjo a rappelé que le comité préparatoire a soigneusement évoqué tous les problèmes susceptibles de naitre et que les participants doivent tout mettre en œuvre pour que ce problème soit convenablement résolu.
De son côté, Vital Kamerhe, co-modérateur de l’Opposition, a rappelé que sa composante a accepté de participer au dialogue national conformément à la Résolution 2277 du Conseil de sécurité des Nations unies.
Cela en vue de prévenir le chaos consécutif aux atteintes portées à la Constitution et au régime constitutionnel de la RD-Congo par le refus de la Majorité au pouvoir d’organiser l’élection présidentielle dans le délai constitutionnel. Conformément à la feuille de route du comité préparatoire du dialogue, le président de l’UNC a affirmé que ces assises se focalisent essentiellement sur les questions électorales éclatées en trois différentes thématiques.
Il s’agit de l’élection; sécurité; confiance et l’équité. S’agissant de l’élection, Vital Kamerhe a considéré que le scrutin à la base du dérèglement institutionnel de la RD-Congo est la présidentielle. C’est par ce scrutin, a-t-il ajouté, que doit commencer la séquence électorale pour rattraper le temps constitutionnel.
VK soutient que Kodjo garde sa place de facilitateur tout en laissant à faire de la médiation. Il ne pense pas changer d’avis. Par contre, Alexis Thambwe Mwamba a affirmé que la Majorité présidentielle propose l’organisation prioritaire des élections provinciales couplées des élections locales.
Bijou KULOSO

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