Politique

Dialogue: les députés UFC en colère contre Kengo wa Dongo

Ils sont au total 4 députés de l’Union des forces du changement -UFC-,
parti politique chapoté par Léon Kengo wa Dondo, actuel président du
Sénat, qui contredisent le quota spécial que le facilitateur du
dialogue politique Edem Kodjo a accordé à leur président national pour
siéger à ce forum national voulu inclusif mais qui a été boycotté par
le Rassemblement des forces sociales et politiques acquises au
changement. Ces élus du peuple ont, dans une déclaration rendue
publique vendredi 9 septembre à Kinshasa, réaffirmé leur adhésion à
«un schéma d’alternance politique en RD-Congo, qui n’est pas pris en
compte au dialogue.»
Norbert Eholo Eoni, l’un de ces députés, a ont exigé dans cette
déclaration, la tenue du congrès du parti dans un bref délai pour
évaluer les structures du parti et la participation de l’UFC au
dialogue.
Ces élus ont déploré «la confusion entretenue sciemment quant à
l’appartenance du parti à la fois l’ordre républicain et à
l’Opposition républicaine» et «l’absence d’une ligne de conduite
claire quant à la participation au dialogue national inclusif.»
Le même vendredi, Albert Moleka, cadre de l’UDPS/Kibasa a quitté ledit
dialogue. Bien avant ça, les évêques catholiques avaient conditionné
leur poursuite du dialogue au respect de son inclusivité et la
libération de tous les prisonniers politiques et d’opinion. Alors que
le Parlement s’apprête à ouvrir la session budgétaire le 15 septembre
prochain, les militaires ougandais viennent une fois de plus d’envahir
l’Est de la RD-Congo, notamment le territoire de Rutshuru.

Octave MUKENDI

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