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Bongongo, Kangudia et She Okitundu mènent la danse

Ces trois membres de l’Exécutif national ont glané une cote de cœur au terme d’un sondage réalisé par Echos d’opinion, en vue de jauger la réaction de la population RD-congolaise par rapport aux premiers signaux émis par le PM Bruno Tshibala et son équipe.
Aussitôt investi, le gouvernement Tshibala, conscient de la lourde mission lui assignée par l’Accord de la Saint Sylvestre conclu le 31 décembre 2016 sous les auspices des évêques de la CENCO, s’est jeté à l’eau pour relever le défi. Cela passait par l’élaboration d’un budget, voulu ambitieux et à la taille des objectifs. Une entrée en matière réussie, selon les organisateurs du sondage. Le travail, sous le commandement du chef du gouvernement Bruno Tshibala, a effectivement commencé. Les membres de son équipe se sont aussitôt mis à l’ouvrage. Du moins, pour certains. Leurs premières actions posées ont été appréciées par la population RD-congolaise qui s’est prêtée à l’enquête d’opinion menée du 24 mai au 3 juin 2017 par «Echos d’opinion».
Michel Bongongo en tête de classement
Les résultats de ce sondage propulsent le ministre d’Etat en charge de la Fonction publique, Michel Bongongo, en tête du classement. Il engrange 86% des suffrages exprimés grâce notamment à «la modernisation de la Fonction publique par le dégel de la mise en retraite par l’approche participative, entrainant celui de la promotion et du recrutement de manière à donner de l’emploi aux jeunes en chômage», explique le rapport final du sondage. Il est en ex-aequo avec le ministre d’Etat au Budget, Pierre Kangudia. Ce dernier, selon Echos d’opinion, a réussi à hausser le budget à près de 100% par rapport au projet de Loi des finances déposé par le gouvernement Matata II. Les deux sont talonnés de près par le vice-Premier ministre chargé des Affaires étrangères, Léonard She Okitundu. A l’actif du patron de la diplomatie  RD-congolaise, les sondés ont accrédité: «la visite de consolation rendue aux compatriotes en détresse en Angola, fuyant les exactions des miliciens Kamuena Nsapu et la constance dans la défense des intérêts et de la souveraineté de la RD-Congo sous l’orientation du Chef de l’Etat». Okitundu s’offre une part importante du gâteau en glanant 84% des votes.
Emmanuel Ramazani Shadari avec les retombées du retour à la paix au Grand Kasaï 
Son homologue VPM à l’Intérieur, Emmanuel Ramazani Shadary, se positionne à la quatrième place avec à la clé 64,5%. Le choix porté sur la personne de Shadary est justifié par «le retour de la paix dans le Kasaï Central et les autres provinces environnantes ayant rendu possible la visite de consolation du Chef de l’Etat dans l’espace kasaïen». Promu ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel, Gaston Musemena, a été gratifié de 62% par les enquêtés qui lui reconnaissent principalement l’assainissement de la SECOPE et la fin de l’exclusivité de la proclamation des résultats de l’Examen d’Etat à un seul opérateur de téléphonie cellulaire. Ainsi se compose le quintette d’en-tête. Celui d’en bas s’affiche plus serré.  Emmanuel Ilunga, ministre délégué aux Congolais de l’étranger, ouvre la seconde partie de ce Top 10. A en croire les enquêteurs, plusieurs faits novateurs ont concouru à une cote de 58% en faveur de ce jeune membre de l’exécutif, notamment la création de la banque des Congolais de l’étranger et la carte Okapi devant leur servir de visa d’entrée au pays.
Kokonyangi en 7ème position
57% est le suffrage obtenu par Joseph Kokonyangi catapulté à la 7ème position pour «démantèlement des constructions anarchiques érigées sur les terrains de l’Etat ou sur les espaces occupés par les bureaux et écoles officiels». Son dynamisme aux Affaires foncières, lui a permis de se pointer en 8ème position avec 56,2%. Lumeya-Dhu-Maleghi, ministre des Affaires foncières, a réussi «l’ouverture du guichet d’une banque en tous les lieux où sont implantés les bureaux de conservation foncière». Glanant 55% de cote, Thomas Luhaka Losendjola, ministre des Infrastructures et travaux publics, se classe neuvième grâce à «la construction et réfection graduelle des ouvrages de voirie et drainage de la capitale et dans d’autres chefs-lieux des provinces». Ministre de la Défense nationale, Crispin Atama Tabe, vient à la dixième position avec 54,7%. La montée en puissance des FARDC par les succès enregistrés au cours des opérations de la traque des ADF/NALU et groupes rebelles à l’Est et des miliciens Kamwina Nsapu au Kasaï, a contribué à son classement à ce diapason.
Laurent OMBA

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