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Azarias Ruberwa s’engage à impulser l’ascension de la femme dans des provinces

Chaque année, le monde entier célèbre en date du 8 mars la Journée internationale de la femme. Cette célébration est pleine de sens. Elle est significative du rôle que la femme assume et est appelée à assumer davantage dans nos sociétés respectives. C’est ce qu’a déclaré le ministre d’Etat en charge de la Décentralisation et réformes institutionnelles, Me Azarias Ruberwa Manywa, lors d’une journée d’échange qu’il a organisée à l’intention de la femme de son ministère, le 27 mars 2017. Le ministre d’Etat a souligné qu’en RD-Congo, la femme est au centre des préoccupations des hautes autorités du pays, à compter du Président de la République Joseph Kabila. «Les autorités RD-congolaises ne ménagent aucun effort pour donner à la femme la place qui lui revient dans la société RD-congolaise», a indiqué Azarias Ruberwa, dans son allocution, rassurant que les avancées significatives sont perceptibles dans les divers domaines de la vie nationale.
Le ministre d’Etat en charge de la Décentralisation et réformes institutionnelles a, au cours de cette journée d’échange, rappelé que l’Etat s’est engagé à impliquer les femmes dans les programmes de développement économique et social. Me Azarias Ruberwa a reconnu que les femmes sont sous représentées dans les institutions nationales, provinciales et locales. «Les efforts doivent être conjugués pour soutenir l’accroissement de la présence féminine dans le secteur politique», a-t-il recommandé, tout en s’engageant à impulser l’ascension de la femme dans les provinces et les entités territoriales décentralisées.
Le ministre d’Etat chargé de la Décentralisation et réformes institutionnelles a, au cours de ce rendez-vous, fait savoir que la RD-Congo a non seulement édicté des textes légaux et réglementaires pour assurer l’égalité entre l’homme et la femme mais également ratifié les instruments juridiques protégeant les droits des femmes. Entre autres, la Déclaration universelle des Droits de l’homme, la Convention sur l’élimination de toutes les discriminations à l’endroit de la femme, le Protocole de la Charte africaine des Droits de l’homme et des peuples relatifs aux Droits des femmes.
Stratégie d’atténuation de la fragilité et des déséquilibres sociaux
Azarias Ruberwa a relevé que la dimension féminine doit être intégrée dans le processus de développement en tant que stratégie d’atténuation de la fragilité et des déséquilibres sociaux. «Cela procède de ce que le développement est à considérer comme une dynamique tributaire des hommes et femmes. Il est incontestable que dans nos sociétés les femmes ont fait leur preuve tant dans le commerce formel que dans le commerce informel», a-t-il signifié. Et de faire remarquer: «dans la situation de conjoncture difficile, la survie du foyer est assurée par les femmes». Pour le développement de la RD-Congo, a proposé Azarias Ruberwa, l’on doit compter avec les femmes qui constituent la moitié des ressources humaines sur lesquelles il faut prendre appui. «Le gouvernement RD-congolais en est conscient. Il doit en être de même de la femme qui doit jouer sa partition en ayant la force et la confiance devant lui permettre de s’impliquer à fond dans le développement ou mieux le changement économique, politique, culturel et social de la RD-Congo», a-t-il renchéri.
Le rôle de la femme a évolué
Me Françoise Kena, Dircaba au ministère de la Décentralisation et réformes institutionnelles, a, quant à elle, indiqué que, dans les sociétés modernes et développées, le rôle de la femme a évolué. «La femme passe de sa position de la femme dite au foyer autrement appelée la femme au four, à la position de la femme qui travaille et qui participe à la vie de son foyer et de la société autrement appelée la femme au four et au moulin», s’est-elle réjouie. Me Françoise Kena a suggéré d’autonomiser économiquement la femme dans le monde du travail en améliorant ses possibilités d’emploi notamment en lui donnant une chance égale à l’homme dans les critères de recrutement, une chance égale à l’homme au niveau de postes et fonctions, en lui assurant un salaire égal à l’homme et lui soumettant aux horaires égaux à l’homme.
«La femme doit participer pleinement et entièrement au lendemain de la société», a souhaité Me Kena. Et de rappeler: «la parité se définit comme une représentativité égale des hommes et des femmes au sein des institutions du pays». Elle a déploré qu’en RD-Congo, les femmes ne trouvent pas beaucoup d’opportunité de travail.
Christian BUTSILA

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