Politique

Des agents et cadres du FPI formés sur l’éthique, morale et déontologie


Le Fonds de promotion de l’industrie -FPI- a organisé un séminaire sur l’éthique professionnel, dans le cadre de la campagne de réarmement moral pour l’émergence du Fonds de promotion de l’industrie. Les travaux ont pris deux jours, soit de vendredi 03 à samedi 04 mars 2017, et se sont déroulés en la salle Anuarite de Caritas Congo, dans la commune de la Gombe. En 48 heures, les séminaristes ont pu bénéficier des enseignements susceptibles de produire un véritable éveil de conscience chacun dans son comportement, en faisant la distinction nette entre la morale, l’éthique et la déontologie. «Le but poursuivi est de voir tout le personnel de notre entreprise se conformer aux principes et vertus qui caractérisent un digne agent ou cadre d’une entreprise publique, à savoir l’impartialité, la modération, l’incorruptibilité, la dignité, l’humilité, la hauteur d’esprit, le respect des lois et des règlements», a précisé le Directeur général du FPI, Patrice Kitebi, à l’ouverture des travaux.

Le séminaire sur l’éthique organisé par le Fonds de promotion de l’industrie -FPI- a fermé ses portes samedi 04 mars 2017 à Caritas Congo, dans la commune de la Gombe. Il a été tenu par respect à une des recommandations contenues dans la feuille de route issue de l’atelier relatif aux états des lieux du FPI organisé du 27 au 29 décembre 2016 à Kinshasa. Pendant deux jours, les participants essentiellement constitués des agents et cadres du FPI de Kinshasa, ont pu intérioriser le code de conduite d’un agent d’une entreprise publique ou de l’Etat, en distinguant de manière claire la morale, l’éthique et la déontologie. Dans son mot marquant l’ouverture des travaux, le Directeur général du FPI, Patrice Kitebi, a souligné que le but poursuivi par ce séminaire est de voir tout le personnel du FPI se conformer aux principes et vertus qui caractérisent un digne agent ou cadre d’une entreprise publique, à savoir: l’impartialité, la modération, l’incorruptibilité, la dignité, l’humilité, la hauteur d’esprit, le respect des lois et des règlements. La vertu a été aussi l’un des concepts clés débattus au cours de ce séminaire qui a connu l’accompagnement de l’OCEP dans cet exercice de changement de mentalité et de comportement.
Le DG Kitebi a promis des sanctions à l’endroit des agents et cadres qui vont afficher un comportement contraire à la matière apprise lors de ce séminaire. Il a décrié entre autres le trafic d’influence, le chantage avec le trafic des documents produits à l’interne. A ceux qui se sont payés le luxe de pronostiquer l’échec de nouveaux dirigeants du FPI, Patrice Kitebi a évoqué plusieurs réalisations signées par son comité, deux mois après l’atelier sur les états des lieux du FPI. Parmi lesquelles l’instauration des réunions du comité de direction en vue d’une gestion transparente et participative; le démarrage des missions de sensibilisation des partenaires, en l’occurrence, les opérateurs économiques, les prestataires de service, les banquiers, les avocats conseils et autres en vue de redorer l’image de l’entreprise et d’améliorer la collecte des recettes; la révision de certains contrats de prestation de service et le recours systématique aux procédures légales de passation des marchés en vue de maîtriser les charges de l’entreprise; la responsabilisation des entités provinciales quant à l’accomplissement de leur mission.
Signature de la charte d’éthique

Par ailleurs, pour Patrice Kitebi, toutes ces initiatives ne pourront produire les vrais résultats attendus si l’homme qui est au centre de toute cette action n’est pas né de nouveau. C’est à cet effet que ce séminaire sur l’éthique venait d’être organisé à Kinshasa, et va se poursuivre dans toutes les autres provinces du pays, afin de mettre les agents et cadres du FPI au même diapason. Au terme de ce séminaire samedi dernier, chaque participant a signé la charte d’éthique, preuve d’engagement personnel et d’une base solide marquant la volonté de tous d’aller de l’avant dans la mise en place d’une gestion efficiente et crédible, en vue de la reprise réelle de la mission du FPI ainsi que de sa pérennisation. Faute de temps, quelques brevets de participation ont été remis à quelques séminaristes sélectionnés à titre symbolique.

Olitho KAHUNGU

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