En sa qualité de présidente du groupe parlementaire AFDC-A à l’Assemblée nationale, Adèle Kayinda Mahina a condamné la radiation de Modeste Bahati Lukwebo, autorité morale du regroupement Alliance des forces démocratiques du Congo et Alliés -AFDC-A-, du Front commun pour le Congo -FCC. Dans une mise au point faite le week-end dernier en rapport avec la situation qui prévaut actuellement, la députée nationale a déclaré que la radiation de Modeste Bahati a violé la Charte du FCC.
Pour la présidente du groupe parlementaire Alliance des forces démocratiques du Congo et alliés -AFDC-A-, il y a l’absence du soubassement juridique dans l’acte posé par le FCC. Car, la Charte politique du FCC ne prévoit pas des sanctions ni des mesures disciplinaires en cas de désaccord comme cela est arrivé avec le regroupement AFDC-A. D’où, la décision du Conférence des présidents d’aller en justice pour illégalité des décisions prises à l’encontre de leur autorité morale, Modeste Bahati Lukwebo. «Chasser Bahati du FCC revient à chasser tout le regroupement politique, car il y était comme personnalité morale et non personnalité politique. C’est ce qui justifie l’autonomie obtenue à ce jour par l’AFDC-A au même titre que les autres regroupements politiques», a indiqué Adèle Kayinda. Par ailleurs, la présidente du groupe parlementaire AFDC-A a fait état des déclarations de certains au sujet de leurs départ ou appartenance du regroupement sans pour autant en notifier officiellement et formellement par écrit. Adèle Kayinda q rappelé que cette procédure devra suivre la réglementation en vigueur. Et cela, conformément à la loi régissant les partis politiques et la Constitution à son article 101. De ce fait, a-t-elle précisé, ceux qui quittent délibérément le regroupement, renoncent également à leur mandat d’élu au nom de l’AFDC, comme le prévoient les textes en vigueur. Aussi, il existe un document d’engagement au sein de l’AFDC-A qui règle certaines situations dont le débauchage.J.B
