Politique

A la SCPT, le DG Patrick Umba est à pied d’œuvre

Une équipe s’emploie, depuis février 2017, à corriger les erreurs rencontrées sur l’installation de la fibre optique. La qualité sera plus meilleure qu’avant
 
Les résultats sont satisfaisants à Société congolaise des postes et télécommunications -SCPT- quant à la fibre optique, contrairement à certaines personnes qui estiment que cela serait loin de la réalité. Son Directeur général, Patrick Umba, reste optimiste tout en relevant quelques problèmes qui progressivement trouvent des solutions. Le DG Umba se met au travail avec un esprit managérial louable.
 
La réhabilitation de la ligne fibre optique Matadi-Songololo, dont le coût s’élève à USD 12 millions appartient au passé. Brazzaville bénéficiera, dans un proche avenir, de la fibre optique en provenance de Kinshasa. A en croire les propos de Patrick Umba, la qualité de la fibre reliant au départ la ligne Kinshasa à Brazzaville n’était pas de bonne qualité. «Le travail a été bâclé. Il y a des endroits où on n’a pas respecté les standards internationaux», laisse-t-il entendre. La SCPT est à pied d’œuvre, rassure le DG Patrick Umba lors d’une rencontre avec la presse. Elle travaille avec les opérateurs de télécommunication de Brazzaville. Deux semaines ont suffi pour relier par câble les deux capitales.
 
L’initiative d’améliorer la liaison avec Brazzaville a été prise, selon le DG de la SCPT, suite à un rapport fait par le gouvernement RD-congolais à travers le COPIREP, indiquant la nécessité de refaire la fibre optique d’autant plus qu’elle n’a pas été installée selon les standards. Le coût de cette réhabilitation tourne autour d’USD 7 millions. Avec un total d’USD 12 millions, lorsqu’il s’agit d’inclure les coûts liés à l’amortissement de télécommunication pendant cinq ans, soit environ USD 5 millions.
 
Une équipe s’emploie, depuis février 2017, à corriger les erreurs rencontrées sur l’installation de la fibre optique. La qualité sera plus meilleure qu’avant. Le Directeur général Patrick Umba fait savoir également que la durée de la fibre optique est de 25 ans selon les standards internationaux. C’est seulement après cette durée que l’inspection peut se faire en vue d’un éventuel remplacement.
Depuis trois semaines, précise-t-on, il se constate une accalmie dans cette partie. Les travaux d’études ayant été faits sur tous les axes importants. Alors que les travaux d’études ne sont pas encore finis parce qu’il faudrait atteindre Muanda, la qualité du signal s’est améliorée, jusqu’à 99 %.
Une qualité managériale
Techniquement, la fibre et les équipements sont maîtrisés, se félicite le patron de la SCPT, qui explique que sur un réseau, il y a entre autres la fibre, les équipements, les groupes électrogènes, les panneaux solaires et les climatiseurs qui étaient laissés en pâture. Malgré tout ce qui se fait pour offrir une connexion de très bonne qualité, Patrick Umba s’inquiète de la sécurité de la fibre. «Il y a quelques jours une femme au champ a coupé la fibre. Pour cela, il faut donc une forte sensibilisation, surtout auprès des chefs coutumiers et les villageois. En dépit de cela, certaines personnes la coupent expressément pour percevoir les frais de mission pour une intervention», décrie le DG Umba. A qui profite cette situation? s’interroge-t-on. Ça s’appelle sabotage. Rien d’autre! Malgré cela, l’opinion retient de Patrick Umba, une qualité managériale prouvant à suffisance que c’est possible pour une entreprise étatique de réaliser des exploits.
PN 

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