Il est déterminé à porter haut l’étendard de sa province, la Tshopo dont Kisangani est le chef-lieu. Quelques jours après sa brillante élection comme troisième gouverneur de province depuis la décentralisation en 2015, Louis-Marie Wallé Lufungula vient de dévoiler les grands axes de sa vision. Les problèmes qui gangrènent la province de la Tshopo dans tous les secteurs sont un défi à relever par le nouveau chef de l’exécutif provincial. «Ce décollage de la province, soutient-il, ne dépend pas de gouverneur seul, mais plutôt des efforts de ses filles et fils».
C’est constitutionnel. Les gouverneurs des provinces nouvellement élus devront être investis par ordonnance présidentielles dans les quinze jours qui suivent leur élection par les députés provinciaux. A quelques de cette investiture et en attendant leur entrée en fonction, le nouveau gouverneur de la Tshopo, Maitre Louis-Marie Wallé Lufungula, annonce déjà son programme de gouvernance. Les difficultés auxquelles la province est confrontée sont un défi à relever. Il s’est exprimé jeudi dernier devant la presse à son arrivée à l’aéroport international de N’djili où une foule en liesse l’a accueilli en triomphe. C’était une forte délégation composée essentiellement des notables et plusieurs ressortissants de la province. Tous ont tenu à manifester leur joie pour la victoire de celui que Dieu a envoyé pour les libérer comme Moïse l’avait fait pour les israélites.
Convaincu que Kisangani et l’ensemble de cette entité méritent mieux, le gouverneur élu a fait part aux siens de sa ferme volonté de s’impliquer totalement pour l’amélioration des différentes infrastructures, la desserte en électricité et en eau potable. Bref, le développement de la Tshopo est le cheval de bataille de Wallé Lufungula.
«Avec les efforts du gouverneur que je suis et ceux de la population, je peux y parvenir», a-t-il déclaré. Raison pour laquelle, il a dit: «Ebenezer», car jusqu’ici le Seigneur l’a secouru. «Par mon élection, insiste le gouverneur, Dieu m’a doté de la clé qui permettra d’ouvrir toutes les portes qui étaient jusque là fermées dans la province». Allusion faite à son nom de Lufungula en swahili qui se traduit en français par clé.
J. BABIA