Jean Bakomito Gambu, candidat au gouvernorat du Haut-Uélé, est accusé par la Société civile du Haut-Uélé, d’avoir mis en place des pratiques politiques douteuses, en marge des élections indirectes du 29 avril prochain. Ce qui, selon les organisations locales, menace l’intégrité des élections et la démocratie dans cette province du Nord de la RDC.
Dans leur dénonciation, ces organisations de la Société civile ont évoqué l’achat de véhicules de marque Prado en faveur de tous les membres du bureau définitif fe l’Assemblée provinciale. Un présent dont le timing suscite des inquiétudes profondes quant à la manipulation des processus démocratiques et à la tentative de déformer la vérité électorale.
Le recours à des pratiques de manipulation ont récemment atteint des sommets inquiétants. En 2019, alors fraîchement investi Président de la République, Félix Tshisekedi avait décidé de suspendre l’élection des sénateurs pour soupçons de corruption. Cette année, il a instruit le ministre de la Justice pour contrer toute tentative allant dans ce sens.
«Le recours à des tactiques aussi flagrantes pour influencer les résultats électoraux constitue un affront à l’éthique démocratique et à la volonté du peuple», commente pour sa part un activiste anti corruption.
D’autres sources vont jusqu’à alléguer une séquestration des députés provinciaux à l’hôtel Garamba pour influencer leur choix. Autant d’accusations graves qui devraient mettre la puce à l’oreille de la justice afin de mettre fin à ces pratiques inappropriées.
Anthony KAMI