Du 6 au 10 novembre, le Programme national pour la santé de la reproduction (PNSR) organise, en partenariat avec le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA), la Semaine de la mère et du nouveau-né (SMNE). Le go de cette semaine de sensibilisation placée sous le patronage de la Première dame, Denise Nyakeru, sera donné au Centre mère et enfant de la commune de Ngaba à Kinshasa.
L’annonce a été faite faite vendredi aux médias par les organisateurs. Durant ces 5 jours, des jeunes femmes seront sensibilisées pour une «maternité responsable». Objectif : réduire la mortalité infantile.
Selon Anne-Marie Ntumba, Directrice du PNSR, il sera également question, durant ces 5 jours, en plus de la sensibilisation, de «lever des fonds pour faire des actions fortes afin d’inverser la tendance».
En RD-Congo, les chiffres sur les décès maternels sont alarmants alors que le pays enregistre environ 4 millions de naissances chaque année. Au moins 4 femmes meurent chaque heure en donnant la vie, faisant du pays un de plus mauvais élèves en la matière. Ces données sont renforcées par un taux de prévalence contraceptive d’à peine 18%.
Selon la n°1 du PNSR, les mythes autour de la grossesse contribuent à cette situation. A l’en croire, plusieurs complications durant cette période d’aménorrhée sont dues au manque de suivi lors du premier trimestre. « Il faut crier la grossesse dès qu’elle commence. Il y a des femmes qui meurent au premier trimestre de la grossesse parce que celle-ci était mal placée », a-t-elle sensibilisé.
Durant cette semaine dédiée à la maternité dans sa globalité, le PNSR et ses partenaires, en tête desquels l’UNFPA, vont organiser des descentes dans des hôpitaux. Un forum des jeunes et une table ronde sont également prévus en vue d’arriver à un changement de comportements. Le PNSR va également mettre à profit cette semaine pour offrir des services de planification familiale
