C’est le mois dédié à la lutte contre le cancer du sein. Du 1er au 31 octobre 2024, l’Organisation mondiale de la santé -OMS- a trouvé un inclusif, à savoir: «Personne ne devrait affronter seul le cancer du sein». Selon cette organisation, le cancer du sein est le cancer le plus répandu dans le monde, avec environ 2,3 millions de nouveaux cas chaque année. «Il représente un cas de cancer sur huit chez les deux sexes et un quart de tous les cancers chez les femmes, avec un taux de mortalité de 70% dans les milieux aux ressources limitées», souligne-t-on.
Et d’ajouter: «les obstacles au niveau du système de santé et les facteurs au niveau des patients, avec un faible niveau de sensibilisation et de connaissances, contribuent à une faible utilisation des services de détection précoce, ce qui entraîne des diagnostics tardifs et de mauvais résultats».
L’OMS note que dans de nombreux milieux aux ressources limitées, le cancer du sein touche une population relativement jeune, ce qui contribue de manière significative à la mortalité prématurée et aux orphelins maternels. «En 2021, l’OMS a lancé l’Initiative mondiale contre le cancer du sein pour réduire les taux de mortalité de 2,5% par an d’ici 2040 afin de sauver 2,5 millions de vies grâce à trois piliers d’action clés sur la promotion de la santé pour la détection précoce, le diagnostic rapide et la gestion complète du cancer du sein», rappelle-t-on.
Et d’annoncer par la même occasion: «le mois de sensibilisation au cancer du sein est célébré dans le monde entier chaque mois d’octobre pour sensibiliser au cancer du sein. Ce mois d’octobre, nous soulignerons l’importance de la détection précoce, du diagnostic rapide, du traitement complet et la nécessité d’apporter un soutien aux personnes ayant une expérience vécue, notamment par le biais de l’orientation des patients. Il offre également l’occasion à toutes les parties prenantes d’examiner les progrès, de réfléchir et de renouveler leurs engagements dans la lutte contre la maladie et de créer une dynamique pour remédier aux disparités et aux défis existants en matière d’accès aux soins du cancer du sein».
Les objectifs poursuivis sont, entre autres sensibiliser et favoriser le changement de comportement, notamment en promouvant le plaidoyer, la sensibilisation et la communication sur le changement de comportement pour accroître le recours au dépistage du cancer du sein et au diagnostic précoce, en particulier dans les milieux aux ressources limitées. Aussi faciliter le partage des connaissances et les partenariats en fournissant une plateforme de diffusion des informations sur le cancer du sein, favoriser l’échange de connaissances et renforcer les collaborations et les partenariats pour la lutte contre le cancer du sein.
Ce n’est pas tout, il importe de soutenir l’adoption nationale de l’Initiative mondiale de l’OMS contre le cancer du sein -GBCI- en encourageant les pays à adopter et à mettre en œuvre l’Initiative mondiale contre le cancer du sein en mettant l’accent sur la détection précoce, le diagnostic rapide et les soins complets. Et, enfin, promouvoir le soutien aux patients et lutter contre les disparités notamment en soulignant l’importance des soins centrés sur le patient, y compris le soutien médical, émotionnel, psychologique et social par le biais de systèmes de navigation pour les patients, tout en s’attaquant aux disparités de genre et socio-économiques dans l’accès aux soins contre le cancer du sein.
Puisque le mois d’octobre sera le mois de sensibilisation au cancer du sein, il réunira divers intervenants, notamment le siège de l’OMS, bureaux régionaux et nationaux; le représentants des ministères de la santé; les prestataires de soins de santé; les partenaires au développement et partenaires multilatéraux; les donateurs et philanthropes; les organisations non gouvernementales, les institutions universitaires et les organisations philanthropiques impliquées dans la lutte contre le cancer du sein et les programmes intégrés de santé des femmes; les personnes ayant vécu des expériences ainsi que les groupes de la Société civile. Selon les statiques avancés par l’ancien ministre de la Santé, Jean-Jacques Mbungani, environ 34 812 personnes sont mortes sur 48 839 nouveaux cas de cancer recensés en 2022 en RD-Congo. L’ancien ministre de la Santé avait livré ces chiffres lors de la Journée mondiale de lutte contre le cancer, célébrée le 4 février de chaque année.
