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Transition sans Kabila: Lumbi réclame une réunion à Fatshi

Ces derniers jours, les sociétaires du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement dirigé par Félix Tshisekedi ne parlent pas le même langage. Il y a y deux ou trois sorties manquées lors des marches du Rassemblement interdites par le pouvoir et transformes en ville morte. Sorties manquées attribuées, selon les propres aveux de Félix Tshisekedi, au manque de stratégie et de coordination. Des aveux sincères mais considérés comme des fautes de communication de la part du président du Rassemblement, critiqué même dans son propre camp politique. A cela s’ajoute la mésentente née de l’entendement des sociétaires sur le sort de l’Accord du 31 décembre 2016, et donc l’objectif d’une transition sans Kabila. Depuis, on observe une cacophonie dans la prise de parole en public des ténors de ce regroupement politique. Un groupe resté radical continue d’exiger une transition sans Kabila et défend la thèse de la caducité de l’accord. Il est composé des cadres de la Dynamique de l’Opposition avec Martin Fayulu et Claudel André Lubaya ainsi que des figures de l’UDPS, à savoir Fatshi lui-même et Jean-Marc Kabund-a-Kabund. Un autre groupe, composé de l’AR et le G7, a évolué dans sa vision des choses. En témoigne la dernière sortie du G7 Christophe Lutundula, favorable au maintien du président Kabila, conformément aux prescrits de l’accord de la Saint Sylvestre. Puis vient cette correspondance de Pierre Lumbi, président du G7 et président du comité des sages du Rassemblement-Limete, dans laquelle il réclame à Félix Tshisekedi une réunion d’harmonisation des vues.
Le président en exercice du G7, plateforme politique qui soutient la candidature de Moïse Katumbi à l’élection présidentielle prochaine, Pierre Lumbi Okongo, a adressé une missive au président du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi ayant pour objet: «Position du RASSOP sur l’Accord du 31 décembre 2016».
Dans ce courrier daté du 9 janvier 2018, le numéro 1 du G7 veut obtenir une rencontre de la part de Félix Tshisekedi qui puisse conduire les sociétaires du RASSOP à méditer et à harmoniser leurs points des vues sur les questions brulantes de l’heure. A commencer par le dossier qui semble diviser la famille: une transition sans Kabila.
«Monsieur le Président, à cette étape importante de notre lutte commune pour la démocratie et l’Etat de droit dans notre pays, il est fondamental que nos points de vue soient toujours harmonisés sur les questions essentielles notamment de stratégie et de communication de manière à renforcer notre unité et l’efficacité de notre action», plaide Lumbi.
Et d’ajouter: «Dans ce sens, le G7 estime notamment qu’il convient que nous ayons le même entendement sur le sort de l’Accord politique global et inclusif du 31 décembre 2016 à la date de ce jour ainsi que sur les voies et moyens d’atteindre l’objectif stratégique de la transition sans Kabila. Nous devrions aussi convenir des éléments de langage à tenir quant à ce».
Puis: «A cet effet, le G7 vous propose de convoquer, sans tarder, une réunion des composantes de notre famille politique dans le format le plus approprié».
Et les souhaits sont formulés: «Le G7 vous saura gré de bien vouloir accorder à la présente toute l’attention et la diligence qu’elle requiert. Il vous réitère sa franche collaboration».
A en croire les analystes avertis, les sociétaires du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement ne parlent pas le même langage qui courent depuis le raté enregistré lors de deux marches de l’opposition interdites par le pouvoir et transformées en ville morte. Les membres du RASSOP sont désormais divisés sur la transition sans Kabila et les attitudes jugées cavalières de Félix Tshisekedi.
Il y a y deux ou trois sorties manquées lors des marches du Rassemblement interdites par le pouvoir et transformes en ville morte. Sorties manquées attribuées, selon les propres aveux de Félix Tshisekedi, au manque de stratégie et de coordination. Des aveux sincères mais considérés comme des fautes de communication de la part du président du Rassemblement, critiqué même dans son propre camp politique. A cela s’ajoute la mésentente née de l’entendement des sociétaires sur le sort de l’Accord du 31 décembre 2016, et donc l’objectif d’une transition sans Kabila. Depuis, on observe une cacophonie dans la prise de parole en public des ténors de ce regroupement politique. Un groupe resté radical continue d’exiger une transition sans Kabila. Il est composé des cadres de la Dynamique de l’Opposition avec Martin Fayulu et Claudel André Lubaya ainsi que des figures de l’UDPS, à savoir Fatshi lui-même et Jean-Marc Kabund-a-Kabund. Pour l’UDPS, l’accord de la Saint Sylvstre est arrivé à terme le 31 décembre 2017, faute d’organisation de la séquence électorale «présidentielle-législatives nationales-provinciales» au plus tard à cette date, crient à l’unisson le tandem Fatshi-Kabund.
Un autre groupe, composé de l’AR et le G7, a évolué dans sa vision des choses. En témoigne la dernière sortie du G7 Christophe Lutundula, favorable au maintien du président Kabila, conformément aux prescrits de l’accord de la Saint Sylvestre, qui reste en vigueur, selon les analyses de l’égérie du Rassemblement. Pour Lutundula, «l’accord couvre la période préélectorale et la période électorale qui commence de la signature de l’accord jusqu’à l’installation effective des institutions issues des élections. Donc, l’accord est toujours en vigueur».
Les positions sont diamétralement opposées et les partenaires ne semblent plus regarder dans la même direction. Il s’avère nécessaire qu’ils se mettent ensemble pour parler le même langage à cette étape cruciale où l’église catholique et le pouvoir en place se brouillent.
Octave MUKENDI 

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