La cote de 75% raflée par le ministre des Affaires foncières, au terme d’un sondage Les Points réalisé à Kinshasa du 3 au 4 avril, traduit une entrée en matière réussie pour Lumeya. En moins d’une année, le ministre compte dans sa gibecière maintes réalisations, entre autres l’assouplissement des pratiques, règles et procédures dans le traitement des dossiers fonciers, les sanctions contre les conservateurs soupçonnés de corruption, l’intensification de la lutte contre la fraude et les détournements, etc.
Onze mois ont suffi à Lumeya-Dhu-Malegi pour revigorer le ministère des Affaires foncières et l’amener à jouer pleinement son rôle au sein de l’exécutif au profit du bien-être des populations RD-congolaises. La conclusion du sondage réalisé à Kinshasa par l’Institut Les Points du 3 au 4 avril, atteste cela et accorde au ministre Lumeya une cote d’excellence: 75% des Kinois sont satisfaits de son action à la tête du ministère des Affaires foncières. Pour expliquer leur choix, les enquêtés ont mis en exergue les réalisations de Lumeya après près d’une année aux commandes des Affaires foncières. Ils ont épinglé la décision du ministre assouplissant les pratiques, règles et procédures dans le traitement des dossiers fonciers; l’initiative visant l’interdiction d’accorder des concessions de terre à usage funéraire aux ONG, etc.
23% d’enquêtés ont préféré donner leur langue au chat, se privant ainsi de commenter le travail abattu par Lumeya alors que 2% d’entre eux ont négativement évalué son mandat. Dans un autre volet, les participants au sondage ont passé au crible la gestion des conflits fonciers par Lumeya. 55% d’enquêtés ont noté des avancées significatives à ce sujet pendant que 23% se sont inscrits dans la stabilité et 5% ont estimé qu’il y a eu régression. «La première catégorie se dit essentiellement satisfaite des premières sanctions contre les conservateurs soupçonnés de corruption et plaident pour l’intensification de la lutte contre la fraude et les détournements. Car, relèvent-ils, les conflits fonciers sont souvent l’œuvre des conservateurs des titres fonciers», explicite le rapport du sondage qui, au sujet de la conservation du patrimoine de l’Etat, avance que 65% des sondés ont apprécié les avancées, s’appuyant notamment sur la récupération des concessions non mises en valeur ou encore insuffisamment mises en valeur au terme de l’expiration de l’échéance de 90 jours accordée aux propriétaires. Dans ce même registre, poursuit le rapport, 11% parlent de stabilité et 3% s’alignent dans la logique de régression. La problématique de l’amélioration des conditions du travail dans le ministre des Affaires foncières a aussi fait objet des matières développées lors de l’enquête. A ce sujet, 67% des Kinois continuent de croire au combat que mène le ministre Lumeya à cet effet. 10% d’opinions ont mitigé alors que 3% sont pessimistes. «Les agents du secteur foncier exigent d’avantages d’actions visant à stabiliser le volet social et à améliorer le salaire. Ils demandent également l’évaluation et/ou la révision du contrat Congo cehck», précise le rapport, présentant ces faits comme étant la cause du taux de 20% d’abstention.
Dans le registre de la collaboration entre le ministre des Affaires foncières et les chefs coutumiers détenteurs des terres dites ancestrales, 70% des enquêtés ont jugé bonne cette collaboration contre 15 % qui la jugent mauvaise.
Au vu des résultats engrangés par le ministre des Affaires foncières, Lumeya, qui s’apprête à célébrer incessamment son premier anniversaire au poste, il ressort que Lumeya est resté droit dans ses bottes pour la réalisation des objectifs qu’il s’est assigné. Ces objectifs sont entre autres défendre les droits des plus faibles contre les puissances financières; instaurer un climat apaisé; réduire le taux des conflits; faire la chasse aux conservateurs véreux.
Laurent OMBA