Le président angolais Eduardo Dos Santos a parlé mercredi 26 octobre
d’un succès et a salué le travail du facilitateur Edem Kodjo et le
fait que l’accord signé le 18 octobre à Kinshasa soit ouvert à
d’autres signataires.
En compagnie du Tchadien Idriss Deby, du Congolais Denis Sassou
Nguesso, du Zambien Edgar Lungu et du RD-Congolais Joseph Kabila, Dos
Santos s’exprimait ainsi à l’issue de la 7ème réunion de haut niveau
du mécanisme régional de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba pour la
paix et sécurité en RD-Congo et dans la sous-région des Grands lacs se
tient à Luanda en Angola.
Ce sommet organisé conjointement par le Bureau de l’envoyé spécial de
l’ONU pour les Grands lacs et l’Union Africaine a clairement accordé
son soutien au président de la RD-Congo Joseph Kabila, maintenu en
poste jusqu’au mois d’avril 2018 contre le poste de Premier ministre à
l’Opposition à la faveur de l’Accord sanctionnant le dialogue de la
Cité de l’Union Africaine.
La réaction d’Etienne Tshisekedi est attendue à en croire un
communiqué du Conseil des sages du Rassemblement daté du mardi 25
octobre.
Tshisekedi annonce qu’il fixera l’opinion nationale et internationale
sur les enjeux politiques de l’heure en RD-Congo au cours d’un meeting
populaire programmé le samedi 5 novembre à 11 heures sur la place du
Boulevard Triomphal à Kinshasa, alors que le gouvernement provincial a
interdit toute manifestation publique dans la capitale.
Bien avant la position de Tshisekedi, Georges Kapiamba de la Société
civile a déclaré: «Le sommet de Luanda a pêché en endossant l’Accord
politique du dialogue. En tout état de cause, la légitimité n’est
accordée que par le peuple».
Laurent OMBA

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