Submergé par des dettes, le Sénat n’arrive pas à prendre en charge médicalement son personnel, les élus et leurs dépendants. A en croire un communiqué du Bureau daté du vendredi 12 mars, à cause de l’insolvabilité, les anciens hôpitaux partenaires, notamment le Centre médical de Kinshasa -CMK-, la Clinique Ngaliema, les Cliniques universitaires de Kinshasa -CUK-, l’Hôpital du Cinquantenaire, ZT Ngaliema center, ne reçoivent plus les sénateurs et leurs dépendants ainsi que les agents de l’administration de cette institution, au motif que la chambre haute du Parlement n’a pas honoré ses engagements.
«Le Sénat doit plus de 800.000 dollars à ces hôpitaux partenaires», précise-t-on. Pour résoudre cette difficulté de non accès aux soins, le Bureau Bahati, par le truchement de son questeur adjoint Ida Kidima Nzumba, a pris une décision relative à la prise en charge médicale des sénateurs et leurs dépendants ainsi que les agents de l’administration. Dans cette décision communiquée le vendredi 12 mars, deux centres hospitaliers ont été retenus. Il s’agit de SOS Médecins des nuits et la Clinique des Anges. «Ces deux hôpitaux ont accepté de recevoir les sénateurs et leurs dépendants ainsi que les agents du Sénat à crédit», précise-t-on.
Curieusement, cette décision pourtant salutaire pour des vies humaines fait l’objet d’une polémique stérile. Une attitude que dénonce la cellule de communication du Sénat. «Si cette décision est saluée par les bénéficiaires, il est cependant étonnant de constater que certaines officines des détracteurs de l’autorité morale de l’AFDC-A, le Prof. Modeste Bahati Lukwebo, spéculent à tort au sujet de ladite mesure administrative qui n’a rien d’intérêt particulier», fustige-t-on, en affirmant que «ni le speaker du Sénat, ni les autres membres du bureau, ne sont propriétaires des hôpitaux sélectionnés pour la prise en charge sus-évoquée».
Les proches de Modeste Bahati dénoncent le fait qu’il est visé à tort par des officines obscures qui ne ménagent aucun effort pour tirer à boulets rouges sur les animateurs du nouveau Bureau, avec un accent particulier placé sur son président. «Une vieille pratique de distraire l’opinion qui attend vivre la touche du bureau Bahati sur l’essentiel du travail parlementaire et l’action sociopolitique du bureau du Sénat», évoque-t-on. Et de prévenir: «les détracteurs de Modeste Bahati viennent donc là d’échouer dans leur sale besogne, après un autre échec ridicule, il y a de cela quelques jours, de deux montages grossiers d’une fausse correspondance publiée sur les réseaux sociaux, annonçant sa démission de la tête de son méga regroupement AFDC-A».
«Il s’agit d’une drôle de campagne de sape dont l’intention manifeste est de nuire à l’action du speaker du Sénat, voire à l’action du Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et du gouvernement de l’Union sacrée de la nation», dénonce-t-on.
Octave MUKENDI