Ce fin connaisseur du domaine foncier restera dans les annales de l’Histoire comme le ministre qui a relevé le pari de mener le processus capital de la réforme foncière à son terme…
Aimé Sakombi Molendo est en train de marquer son mandat au ministère des Affaires foncières par sa volonté réformiste et son pragmatisme. Le ministre a déjà marqué des points en réussissant à bancariser les opérations d’achat et de vente, en révisant et actualisant la Mercuriale nationale d’expertise et d’évaluation immobilière, en plus de la création de l’Ordre des géomètres, l’activation de la chambre d’experts immobiliers, l’ouverture du compte centralisateur et la majoration des droits sur les opérations hypothécaires…
Ce qui est vrai est que Sakombi Molendo va bientôt marquer l’histoire avec la nouvelle Loi foncière en gestation dans ses laboratoires. Une très bonne nouvelle. 50 ans après, la RD-Congo aura cette nouvelle Loi foncière. Après la validation du Document de politique foncière nationale -DPFN-, Aimé Sakombi Molendo a dorénavant les yeux rivés sur la Loi foncière considérée comme clé de voute d’un processus entamé depuis 2013 avec la création de la Commission nationale de la réforme foncière -CONAREF.
Chose sur laquelle le Chef de l’Etat a du reste martelé dans son discours à la nation de 2019. À cette occasion, Félix-Antoine Tshisekedi avait fixé les priorités en appelant à une réforme foncière devant doter le pays, à l’horizon 2020, «d’un Document de politique foncière nationale et d’une loi foncière adaptée aux défis de la gestion de nos espaces urbains, agricoles et miniers, tout en constituant l’un des fondements de notre politique de renforcement du climat des affaires».
50 ans après !
En dotant la RD-Congo d’une Loi foncière, Aimé Sakombi Molendo restera dans les annales de l’histoire comme le ministre qui a relevé le pari de mener le processus capital de la Réforme foncière à son terme. Considérée comme une boussole de gouvernance foncière en RD-Congo, cette loi, œuvre signée Sakombi Molendo, restera gravée en lettres d’or.
En effet, le pays attend depuis 50 ans ce texte de loi en phase avec les défis de tous ordres qui entravent la bonne marche de l’administration foncière, insécurisent les assujettis, créent des conflits récurrents et même des pertes en vies humaines. Voilà qui explique qu’après l’atelier de validation du DNPF, le ministre des Affaires foncières avait reçu les ministres provinciaux de son secteur pour leur demander de s’impliquer dans les travaux d’élaboration de cette nouvelle Loi foncière.
Il s’agissait des provinces du Kwango, de l’Equateur, du Kasaï, Sankuru, Lomami, Tanganyika, de la Mongala et du Sud-Ubangi. Comme on peut le remarquer, 2021 aura été au ministères des Affaires foncières une année d’élaboration du Document de politique foncière nationale.
Motivée par les promesses du président de la République, la Commission nationale de la réforme foncière engagée depuis sa création en 2013 dans la mise en œuvre et le suivi de la feuille de route pour la Réforme du secteur foncier RD-congolais s’est déployée sur l’ensemble du pays à travers des séminaires et des ateliers pour concrétiser l’implication de toute la nation dans ce processus.
Elle s’est également engagée dans la production des outils de gouvernance foncière susceptibles de garantir la sécurité dans le secteur de la terre des RD-Congolais et des investisseurs étrangers vivant en RD-Congo. En réalité, le ministre Aimé Sakombi Molendo va doter le pays d’une nouvelle Loi foncière que la population attend depuis 50 ans.
DK