«Il y a eu des Congolais, nés de père et de mère congolais, qui ont participé à la ruine de ce pays». Le Président Félix Tshisekedi l’a fait remarquer, via La voix de l’Amérique -VOA-, depuis les États-Unis où il a pris part à la 76ème Assemblée générale de Nations unies
Laissée à l’écart par l’Assemblée nationale, qui ne l’a pas inscrite à l’ordre du jour de la session de septembre et dénoncée à Lubumbashi par le speaker de la Chambre basse, Christophe Mboso Nkodia Puanga, qui ne l’a pas jugée prioritaire, la proposition de loi Tshiani sur la Congolité se voit ainsi recalée par le Président Félix Tshisekedi depuis New York. Tout un symbole alors que les États-Unis, à l’instar de la représentante du Secrétaire général de l’ONU et cheffe de la MONUSCO, n’y sont pas non plus favorables et l’ont fait savoir publiquement.
Si Noël Tshiani a voulu se donner de faux espoirs en affirmant dans les médias que son projet clivant porté par le député Nsingi Pululu finirait par être débattu à l’Assemblée nationale, la sortie de Félix Tshisekedi sur VOA est un message sans équivoque: l’ancien de la Banque mondiale est lâché en plein vol, même si, de l’avis du Chef de l’État, il est Congolais et il est dans son droit de proposer cette loi.
«Est-ce qu’être Congolais de père et de mère suffit-il comme critère pour garantir une bonne gestion des autres Congolais nés de père et mère Congolais?» Félix Tshisekedi a émis des doutes. À Noël Tshiani, dépourvu des troupes à l’Assemblée nationale, sans parti politique capable d’influencer le débat national, de revoir ses calculs s’il veut encore exister politiquement. Avec la Congolité, ça tourne mal jusque-là.
Natine K.