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RDC : Pari gagné pour Adèle Kayinda, la journée de jeûne et prière en faveur des FARDC a vécu

«Lève-toi, parce que cette affaire te concerne», c’est ce passage biblique tiré du livre d’Esdras, au verset 4, qui a constitué le thème central de la Journée de jeûne et prière organisée le lundi 6 juin dernier à la Cathédrale du Centenaire protestant par la ministre la princesse Adèle Kayinda Mahina, en faveur des Forces armées de la République démocratique du Congo -FARDC- à l’Est. Ainsi, le jeûne sec qui était déjà observé lors de ce culte, devait se poursuivre jusque tard à 22 heures.

L’événement qui a drainé autant de monde, dans cette Cathédrale de l’Eglise du Christ au Congo -ECC-, pleine comme un œuf, a connu la participation des fidèles de cette Eglise protestante, y compris ceux venus d’autres Confessions religieuses, à l’instar de l’Eglise catholique, l’Armée du Salut, pour ne citer que celles-là.

Du côté des Warriors et autres personnalités élevées en dignité, le culte a été également rehaussé de la présence de quelques ministres. C’est le cas de Julien Paluku de l’Industrie, et de ses deux collègues du Genre et des Infrastructures, sans oublier les parlementaires et autres mandataires publics venus aussi apporter leur soutien aux FARDC au front. Outre la journée de jeûne et prière, il y a aussi une collecte de 1 dollar ou plus, à laquelle chaque fidèle doit participer, en guise de soutien aux FARDC. Le moment venu, a indiqué la ministre d’Etat Adèle Kayinda, la somme récoltée sera remise au gouvernement qui la fera parvenir à qui de droit.

Les temps forts d’un événement

En dépit de l’ambiance particulière qui l’a caractérisée, c’était un culte normal, avec ses différentes parties bien articulées autour d’un message du jour, réparti à travers différents intervenants. Comme officiante du jour, le programme avait retenu la Révérende Rebecca, tandis que la prédicatrice était la Révérende Anne Mphonzi Masele. Quant à l’intercession, elle était pilotée par la servante de Dieu Adèle Kayinda Mahina, diaconesse et maman Kipendano, ministre d’Etat en charge du Portefeuille.

Après les préliminaires, on est entré dans le vif du sujet par la prière d’ouverture dite par Monseigneur Mossi, qui a recommandé ce moment de jeûne et prière entre les mains du seigneur. Juste après, c’était une séquence de louange et d’adoration par les chants aussi bien d’ensemble que de chorales invitées pour la circonstance.

Après l’accueil des invités de marque et autres, Me Willy Masaka, président des jeunes, et la diaconesse Julienne Malenso, ont été invités, chacun à son tour, à présenter le mot de bienvenue. Le premier intervenant a exhorté l’assistance à chercher la face de Dieu, ajoutant que quels que soient les moyens utilisés par l’ennemi, la force des FARDC vient de l’Eternel. Il a profité de ce moment pour saluer l’humilité de la ministre d’Etat Kayinda qui, quoiqu’élevée en dignité, donne à Dieu toute sa place, en reconnaissant que ce qu’elle est aujourd’hui, c’est grâce au Tout-Puissant. La diaconesse Malenso s’est, pour sa part, appesantie sur un verset du livre de Zacharie qui dit: «Invoque-moi, je te répondrai».

Pour enfoncer le clou sur son mot de bienvenue, elle a rappelé la prière faite en son temps au stade par le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi Tshilombo dans laquelle il vouait la RD-Congo à l’Eternel. De son côté, la Révérende Anne Mphonzi a, dans sa prédication, souligné l’attitude d’Esdras qui, après avoir réalisé son tort, est revenu vers Dieu, qui ne l’a pas rejeté. Il l’a plutôt écouté, puis, lui a pardonné. Pas seul, mais avec tout le peuple d’Israël. Partant de cet exemple, elle a exhorté les uns et les autres à se mobiliser, autour du Chef de l’Etat, pour la réussite de nos forces armées au front. «Que chacun fasse de cette guerre son propre problème, pas seulement du Chef de l’Etat», a-t-elle ajouté.

Ventres à terre, les mamans ont prié avec leurs cœurs

Le moment clé de cet événement a été l’intercession. Sous la conduite de la ministre d’Etat, la diaconesse Adèle Kayinda, les femmes ont prié longtemps ventres à terre, y compris elle-même. C’est une autre face de la princesse que le public a pu découvrir ce jour. Une servante de Dieu coriace et vertébrée, le costume de ministre mis à part. Mais pourquoi seulement les femmes? Peut-on s’interroger. La réponse: «c’est nous qui enfantons, nous sommes humiliées», a dit la maman faisant allusion à la situation des femmes à l’Est du pays.

Nul doute que cette position est, tout un symbole, pour implorer la grâce et la miséricorde de Dieu afin qu’il donne aux FARDC la force nécessaire pour bouter l’ennemi dehors. Un autre moment symbolique à forte signification est intervenu après sa prière avec les femmes. Là, la diaconesse de l’église a appelé devant toutes les personnalités élevées en dignité -ministres, parlementaires, mandataires, officiers- pour une prière de déclaration de foi en ces termes: «toi, tu seras toujours la tête et non la queue». Le tout s’est terminé par un défilé, drapeau à la main, en signe de victoire des FARDC.

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