Les performances du ministre des Finances, Nicolas Kazadi ont grandement fasciné l’ONG Journalisme pour la bonne gouvernance et transparence -BGT- jusqu’à lui décerner un diplôme de mérite. Expliquant les raisons qui ont motivé d’honorer le ministre des Finances à travers ce diplôme d’excellence, le patron de cette ONG, Pold Lévi Kalombo, a précisé: «Nicolas Kazadi me rappelle ce serviteur des saints évangiles à qui son maître avait confié cinq petits talents et au bout de quelques temps, le serviteur le lui apporte dix. Notre argentier national a hérité d’un plan de trésorerie peu reluisant, je dirais ténébreux, qui présentait le Grand Congo comme un État, financièrement, tétraplégique. Moins d’une année après sa prise des fonctions, même les institutions de Bretton Woods sont d’avis que la RD-Congo a plié son lit et entrepris sa marche vers la résilience à l’image de cet invalide à qui le Christ a dit je cite: «Lèves-toi, prends ton lit et marche. Oui, la RD-Congo marche».
Et de poursuivre: «j’en veux pour preuve de quelques centaines de milliers de dollars équivalent à fin 2020, la RD-Congo comptait à fin 2021 quelques 3,28 milliards de dollars équivalent à 13,5 semaines d’importations des biens et services. Le FMI qui avait tourné le dos à la RD-Congo suite à la gabegie financière, a derechef tendu son accolade au pays de Tshisekedi et s’est engagé à financer pour trois ans le programme économique du gouvernement».
La Banque mondiale est aussi entrée dans la danse avec un décaissement en faveur de la RD-Congo de 3 milliards de dollars échelonnés sur 18 mois. Selon le responsable de BGT, c’est grâce au savoir-faire et convaincre de Nicolas Kazadi que le représentant-pays de la Banque mondiale, Jean-Christophe Carret, a accordé une double portion à la RD-Congo. «La Banque mondiale consent à financer le projet Kin Elenda pour 500 millions de dollars. Toutes ces prouesses de quoi retourner Keynes n’auront été réalisées qu’en l’espace d’un mois. Le ministre des Finances a boosté notamment les régies financières qui atteignent et dépassent leurs assignations de l’année au bout de quelques mois. Pour mobiliser davantage les ressources et s’assurer de la stabilité du cadre-macro- économique», a-t-il expliqué.
Nicolas Kazadi a convenu avec les patrons de la Banque centrale et des banques commerciales de la reprise des émissions des bons du Trésor. Le ministre des Finances a instauré des audits stratégiques pour optimiser la gestion des fonds spéciaux et a mis à contribution le groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale – GABAC. Dans le lot d’arguments ayant motivé BGT à primer le ministre Nicolas Kazadi, figure aussi le fait que la DGRAD qui était considérée comme budgétivore à cause de la faiblesse de ses réalisations par rapport aux assignations, est montée en puissance en 2021 sous l’impulsion de Nicolas Kazadi jusqu’à plus de 1200%.
Dorian KISIMBA