A l’Assemblée nationale, les députés nationaux élus sur les listes des formations politiques pro Katumbi vont siéger. La décision a été officialisée dans une déclaration rendue le mardi 6 février 2024 en marge de la clôture d’un conclave de deux jours organisé à Lubumbashi sous la houlette de Moïse Katumbi Chapwe. La machine politique de Katumbi, par cette décision, a fait le choix d’«exercer une opposition républicaine de combat sans complaisance». Elle s’est en plus trouvée la vocation de «gardien de la Constitution et d’en défendre scrupuleusement les prescrits en s’opposant à toute velléité de changement des dispositions, particulièrement son article 220».
Dans cette déclaration, qui engage Ensemble pour la République, Avançons-MS et Alternance, Katumbi, loin de reconnaître ni de valider les résultats de la présidentielle, a dénoncé le «chaos électoral» ainsi que la «manipulation du seuil d’éligibilité et des résultats de vote» orchestrés par la CENI en faveur de la réélection «frauduleuse» de Félix Tshisekedi, pour un nouveau mandat de 5 ans, et de la majorité écrasante remportée par l’Union sacrée de la nation. Tout en accusant le camp Tshisekedi de «se maintenir au pouvoir et de l’exercer au mépris total de la volonté du peuple», la machine Katumbi est décidée à endosser la «lourde responsabilité de résister et de préparer notre peuple à faire font pour préserver nos libertés et notre démocratie».
