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RDC : Bahati condamne les violences contre la MONUSCO à Goma

Le message du président du Sénat, Modeste Bahati, à Goma a été mal interprété par des personnes mal intentionnées. Déterminé à relayer le ras-le-bol des Gomatraciens, meurtris face à l’impuissance des Casques bleus, l’autorité morale de l’AFDC-A avait fait savoir que cette demande de retrait de la MONUSCO devrait se faire dans le calme et non dans la violence. C’est dire que Modeste Bahati n’a jamais appelé les populations à la violence contre le personnel ni les locaux de la MONUSCO à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. Voilà qui veut dire qu’il n’est pas question de mettre cette question dans le dos du président de la Chambre haute du Parlement RD-congolais.

Dans un communiqué officiel signé par le rapporteur de l’AFDC-A, Remy Musungayi, le président national statutaire de ce regroupement politique regrette le fait que certaines personnes de mauvaise foi ont déformé et décontextualisé ses propos quant à la demande du retrait de la MONUSCO sollicitée massivement par la population, faute des résultats en termes de neutralisation des forces négatives qui sèment la terreur à l’Est du pays.

«A la demande de la population excédée par des actes de violences récurrents depuis les années 1994 jusqu’à ce jour, le Professeur Modeste Bahati Lukwebo, comme l’ensemble de la population, a simplement questionné l’effectivité du mandat de la MONUSCO qui est fondé, depuis plus de 20 ans sur la protection des populations civiles en République démocratique du Congo», souligne le communiqué de l’AFDC-A.

Homme de paix et de développement, très proche de la Société civile depuis toujours, Modeste Bahati reconnait bien l’apport de la Communauté internationale aux côtés des autorités et de la population RD-congolaise dans les efforts de reconstruction et de développement de notre pays. A cet effet, précise le communiqué, il interdit et condamne avec la dernière énergie tout acte de violence perpétré contre les installations de la MONUSCO au Nord-Kivu et au Sud-Kivu.

COMMUNIQUE-AFDC-A-Violences-contre-la-MONUSCO-au-Nord-Kivu-et-au-Sud-Kivu

De même, le président du Sénat interdit formellement les membres de sa famille politique et toute personne qui s’identifie à lui et en ses actions, de faire recours à la violence pour solliciter le départ de la MONUSCO tant souhaitée et sollicitée presqu’à l’unanimité par la population. Car il estime que cette question doit être réglée pacifiquement et de manière progressive par des canaux politiques et diplomatiques appropriés. Dans tous ses messages à Goma comme à Bukavu, le président du Sénat avait clairement indiqué que la demande du départ de la mission onusienne doit se faire pacifiquement, dans le strict respect des lois de la République, dans l’ordre et la discipline et non dans la violence.

Dorian KISIMBA

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