La banque angolaise « Natra Bank », principal support financier du projet « Agenda pour l’Afrique » envisage la construction en Rd Congo, sur fonds d’investissements privés, de deux millions cinq cent mille maisons, ainsi que des infrastructures sociales, énergétiques, routières ou encore scolaires.
Selon un communiqué de la Primature, ce projet social a été présenté au Premier Ministre congolais Samy Badibanga Ntita à l’Hôtel du Gouvernement ce vendredi 3 mars 2017 par la délégation conduite par Céleste De Brito, Présidente du Conseil d’Administration de la Natra Bank (voir photo).
« Agenda pour l’Afrique », programme qui se résume essentiellement sur l’auto-prise en charge des africains en mobilisant des investisseurs pour le développement des infrastructures. La RDC est le deuxième pays bénéficiaire du projet après l’Angola.
Portée du projet
Selon Céleste De Brito, la particularité de ce programme réside dans le fait que cela se passe dans un cadre tout à fait privé. « Nous sommes spécialisés dans l’habitat, plus particulièrement dans la construction des maisons que nous donnons à crédit, et qui sont conditionnées par un paiement à long terme et à moindre frais. Ce qui facilite l’accessibilité à une plus large couche de la population », a-t-elle indiqué.
Un projet qui se décline donc sous un angle social, pour le plus grand bonheur de la population congolaise. L’essentiel est que toutes les couches de la population soient bénéficiaires de ce projet à condition qu’elles disposent des emplois et des revenus, poursuit la Présidente du Comité d’Administration de la Natra Bank.
Natra Bank en RDC
Pour donner vie à ce projet pharaonique, l’apport des banques s’avère vital. C’est ainsi que la « Natra Bank » va rapidement s’installer en RDC, a déclaré Céleste De Brito. Elle affirme tout de même qu’ils disposent d’un programme social qui consiste au montage des coopératives en une union, afin de financer le programme des investissements.
Ce crédit, précise-t-elle, peut-être soit une maison ou un véhicule ou encore un autre investissement à récupérer à long terme. Tout dépend de la capacité d’absorption du marché congolais.
« Notre capacité financière est suffisamment élevée, atteignant plusieurs milliards suivant les secteurs d’investissements », a-t-elle rassurée.
Une promesse qui annonce l’arrivée de capitaux suffisamment importants pour couvrir même le secteur minier. Par exemple, les coopératives d’extraction minière qui ont besoin d’équipements pour leur travail, a conclu Céleste de Brito.
De l’avis de plus d’un analystes, cette volonté des investisseurs étrangers devrait bénéficier d’un encadrement total du Gouvernement à travers l’ANAPI afin de suivre de près le processus de formalisation dénoué de toutes les vielles pratiques de corruption, pots de vin, exigence des parts sociales, etc. Vielles pratiques qui ont découragées plusieurs investisseurs par le passé.
N’est-ce pas que le programme du gouvernement de Samy Badibanga a été présenté comme une déclaration de guerre à la pauvreté, exacerbée par la corruption?
Avec Zoom Eco
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