La compétition présidentielle impose des mois d’efforts physiques intenses. Une épreuve d’endurance que chaque prétendant doit préparer avec plus ou moins de soin. Parce que tout se joue dans les deux dernières semaines, le candidat #3 a roulé à vélo après avoir déjà parcouru près de 90 km sur une douzaine d’étapes… À l’étape de Goma, Katumbi s’était accordé une bonne partie d’un de ses sports favoris, le tennis, qui l’aide à affûter son physique. Preuve indéniable d’une hygiène de vie parfaite du champion. Un délassement précieux que ne pourraient se permettre certains adversaires directs…
Peu avant cette partie, Katumbi a tenu un meeting devant le peuple à Mbandaka, après avoir bravé la pluie pour marcher avec lui sur une distance d’environ 9 km depuis l’aéroport.
Occasion pour le candidat #3 de rappeler à la population quel camp politique manipule la xénophobie, le même qui a traité d’étranger Mobutu, Joseph Kabila, Bemba, Kamerhe, Fayulu et, tout récemment Mukwege.
Puis de décliner dans les termes suivants son programme social adapté aux réalités du Grand Equateur. «Je vais faire des routes partout à l’Équateur. J’ai l’ambition de relier toutes les grandes villes de l’Equateur par route. Je vais donner l’eau et l’électricité. Je vous promets des stades modernes», a-t-il dit, demandant à l’assistance où se trouve l’université de Harvard de Mbandaka promise par… le président sortant, le candidat Félix Tshisekedi.
De l’avis de Katumbi, le cas de cette université jamais sortie de terre en dit long sur les promesses irréalisables et somnifères de Félix Tshisekedi. «Il a échoué après 5 ans de mandat. Vous ne pouvez plus croire à ce champion des promesses valium. Votez plutôt pour le candidat qui incarne l’espoir, l’homme des actions concrètes que je suis».
À l’opposé de Félix Tshisekedi qui a raté de construire l’université promise, Katumbi a retapé sur fonds propres l’école primaire Losanganya,
construite depuis 1979 et laissée à l’abandon et en ruines depuis des décennies.
Pendant cette campagne, chaque jour qui passe, Katumbi confirme la cohérence de son discours, axant le débat sur le manque de bilan de Félix Tshisekedi. Une stratégie et une cohérence que l’Union sacrée à du mal à détruire par des arguments objectifs. Ce sont les mêmes idées destinées à reconstruire et développer le pays qu’il a présentées à Mbandaka. Et pour espérer réaliser plusieurs ouvrages à impact économique et social, créer des emplois et relever l’économie du Grand Équateur, Katumbi a appelé le peuple à surveiller les élections et son vote. «Vous avez des cartes d’électeur. Il faut aller aux bureaux de vote et ne pas quitter jusqu’à la fin se dépouillement. Surveiller jusqu’au bout», a-t-il recommandé.
