C’est un sprint électoral que l’on commence à observer ce dernier temps au niveau du rythme du dépôt des candidatures et ce, avec la possibilité de prendre beaucoup plus ampleur d’ici le 8 octobre prochain, date fixée par la CENI comme étant celle de la fin du dépôt des candidatures à la Centrale électorale. En effet, après le Docteur Mukwege, mais aussi Moïse Katumbi Tshapwe et Martin Fayulu ce mercredi, c’est la présidente de l’Alliance des élites pour un nouveau Congo -AENC-, Marie-Josée Ifoku, qui, sauf imprévu, va procéder au dépôt de sa candidature, le jeudi 5 octobre 2023 à la Commission électorale nationale indépendante -CENI.
Ainsi qu’on peut bien le constater, cette actrice politique n’est pas à sa première expérience dans ce domaine car, en 2018, Marie-Josée Ifoku s’était présentée en tant que candidate à l’élection présidentielle. Soit dit en passant que, cette fois-là, ça n’avait pas marché. Le fait qu’elle ait décidé de revenir à la charge 5 ans après, traduit sa ferme volonté de jouer un rôle clé dans le microcosme politique de son pays. Et plus principalement au sommet de l’Etat. Sa candidature n’est pas sans susciter un vif intérêt parmi ceux qui partagent sa vision politique et son idéologie par rapport à son engagement en faveur du développement de la RD-Congo.
A savoir que la patronne de l’AENC a une vision qui se résume par le mot «Kombolisation», tiré du lingala et signifiant «Balayer». En clair, cette vision repose sur l’idée du nettoyage des antivaleurs au niveau tant individuel que collectif ainsi que sur le souci de préserver l’environnement, y compris l’amélioration de la gouvernance dans le pays. Elle prône également la promotion de la renaissance de la RD-Congo, en mettant un accent sur l’unité dans la diversité.
Son élection à la présidentielle de décembre prochain marquera ainsi une étape importante dans le cadre de sa lutte pour un Congo meilleur. Avec sa vision claire, son engagement en faveur du développement, sa détermination à combattre la corruption, Marie-Josée Ifoku est dotée du potentiel de faire une réelle différence dans la politique RD-congolaise, contribuant ainsi à la renaissance de la RD-Congo. Par ailleurs, en vue de bien s’attaquer aux problèmes RD-congolais, elle a laissé entendre qu’il faut commencer par rompre avec le système de prédation qui, selon elle, s’est érigé en mode de vie quotidien.
Notamment dans la gestion de la chose publique, avec la participation passive des RD-Congolais et la complicité active de la classe politique RD-congolaise. Ainsi qu’on peut bien le constater, cette décision vient ajouter un plus au débat électoral en ce qui concerne la participation des femmes à la course de l’élection présidentielle. Marie-Josée Ifoku est connue pour son engagement en faveur du développement de la RD-Congo. C’est à ce titre qu’elle a été élue à la tête de l’AENC en tant que présidente.