Novembre, avant-dernier mois de l’année, s’achève sous une note d’espoir pour l’équipe gouvernementale dirigée par le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde qui bénéficie de 64% de la confiance de la population. Les 30 derniers jours n’ont pas été de tout repos pour l’exécutif national engagé sur divers fronts. Durant ce cycle quadrihebdomadaire, plusieurs «Warriors» ont excellé dans leur département. Le baromètre du gouvernement pour le mois de novembre a réservé plus d’une surprise. Patron de l’Urbanisme et habitat, Pius Muabilu, monte dans l’opinion et se hisse désormais en tête du classement des ministres ayant la cote auprès de la population. Sa lutte acharnée contre la spoliation des patrimoines des domaines public et privé de l’Etat n’est pas passée inaperçue.
Derrière lui, le ministre d’Etat en charge du Budget, Aimé Boji Sangara, arrive en ordre utile grâce notamment à la prouesse qu’il a réalisée avec l’élaboration du Budget 2023, évalué à USD 14,6 milliards. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, complète logiquement le podium. Pour ce jeune loup, le mois de novembre a été à l’image du reste de l’année. Il a notamment transporté la guerre au niveau médiatique à travers la campagne «Défendons la patrie». Muyaya est aussi très apprécié pour l’élan de redevabilité qu’il a insufflé auprès de ses collègues avec les briefings hebdomadaires.
A l’Assemblée nationale, le mois de novembre a été marqué par le début d’examen de la nouvelle Loi foncière, jugée recevable et applaudie par la plénière. Cet argument vaut à Aimé Sakombi Molendo, ministre des Affaires foncières et initiateur du projet de Loi, une quatrième place bien mérité au sein de l’opinion, juste devant son collègue de l’Agriculture, surprise de ce quinté de tête. Désiré M’zinga Birihanze doit sa 5ème place à une activité remarquable durant ce mois. Le ministre de l’Agriculture a notamment distribué des matériels aratoires à un réseau agricole. Le ministre de la Défense Gilbert Kabanda et le VPM en charge des Affaires étrangères Christophe Lutundula arrivent respectivement aux 6ème et 7ème positions, coiffant ainsi la VPM en charge de l’Environnement. Longtemps parmi le trio de tête, Nicolas Kazadi, ministre des Finances, se contente d’une modeste 9ème place, juste devant Adèle Kayinda, ministre du Portefeuille.
Pius Mwabilu, ministre d’Etat à l’Urbanisme et Habitat
Patron de l’Urbanisme et habitat, Pius Muabilu monte dans l’opinion et se hisse désormais en tête du classement des ministres ayant la cote auprès de la population, avec 69%. Sa lutte acharnée contre la spoliation des patrimoines des domaines public et privé de l’Etat n’est pas passée inaperçue. Il a toujours rappelé à l’opinion nationale et internationale que l’ampleur de la spoliation des biens, maisons et villas du domaine privé de l’Etat, telle que révélée par la Commission d’identification, a été alimentée, durant des années, par la complicité de plusieurs dignitaires, appuyés par les agents véreux de l’Urbanisme et Habitat, Affaires foncières et Justice. Le ministère de l’Urbanisme et Habitat salue les résultats positifs de la campagne menée, sur instructions du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour récupérer l’ensemble des biens spoliés, et porte à la connaissance du public que des nouvelles tentatives de spoliation ont été récemment recensées et déjouées. C’est le cas notamment des villas situées à Lubefu 27, Kauka 182, Mpolo Maurice 9, Cocotier 12 dans la commune de la Gombe. Et, récemment, à la paroisse Saint Raphaël, située dans la commune de Limete à Kinshasa.
Une fois de plus, le ministre de l’Urbanisme et Habitat, Pius Muabilu a été saisi d’un cas de spoliation. Seulement, il ne s’agit pas d’un bien du domaine public ou privé de l’Etat, mais de l’Eglise catholique Saint Raphaël, dans la commune de Limete. Le ministère de l’Urbanisme et Habitat affirme que les biens de l’Etat sont imprescriptibles, indisponibles et inaliénables, sauf autorisation expresse de la Haute hiérarchie matérialisée par des actes réglementaires de désaffectation et d’attribution du ministre de l’Urbanisme et Habitat. -Constitution du 18 février 2006, art. 160 et suivants de la loi dite Foncière.
Ainsi, il encourage la population congolaise, où qu’elle soit, à jouer un rôle majeur dans la sécurisation de son propre patrimoine et à dénoncer tous les cas suspects de tentative de spoliation des biens de l’Etat. Par ailleurs, le ministre Pius Muabilu a pris l’engagement de doter le pays des logements sociaux et intégrés. Il a également exprimé la volonté du gouvernement d’initier divers projets de résilience dans toutes les villes du pays. Pour lui, toutes les villes bénéficieront des interventions gouvernementales grâce au financement des partenaires internationaux, dont l’association internationale de développement, la société financière internationale du groupe de la Banque mondiale, l’agence Française de développement et la JICA, à travers divers projets de résilience urbaine qui vont améliorer les infrastructures et fournir les services de base, eau et électricité aux établissements humains. Il se propose en outre d’élaborer des plans urbains de référence d’assainissement et un programme urgent de lutte contre les érosions.
Aimé Boji Sangara, ministre d’Etat au Budget
Le ministre d’Etat au Budget, Aimé Boji Sangara, a récolté à juste titre des lauriers de son hyperactivité en novembre marquée par deux points saillants. Le premier: l’adoption du projet de Loi de finances exercice 2023 à l’Assemblée nationale. Sous l’impulsion du Premier ministre Sama Lukonde, Aimé Boji a signé l’exploit d’apprêter ce texte fondamental de la gestion publique à temps au point de permettre au premier des Warriors de le déposer au bureau de l’Assemblée nationale dès la rentrée parlementaire.
Dans la conception de ce budget, évalué à USD 14,6 milliards, Aimé Boji a réservé une part importante au secteur social avec notamment «l’accroissement de 38,7% des parts des crédits allouées au secteur de l’éducation, et de 61,7% de celles allouées au secteur de la santé». Une augmentation très appréciée par les enquêtés qui pensent que Boji sait mouiller la chemise au profit de «Le peuple d’abord».
Le second point saillant: Aimé Boji a, une fois de plus, fasciné le Président Félix-Antoine Tshisekedi, lors de la visite de ce dernier, début novembre, au chantier de la cité financière de Kinshasa, par la célérité avec laquelle il conduit le projet de construction de ce cadre qui va abriter «les Tours Finances et Budgets avec 12 immeubles y compris un hôtel 5 étoiles». 90 jours ont suffi pour que les bâtiments commencent à sortir des terres. Au regard de ces réalisations de novembre, le ministre d’Etat au Budget, Aimé Boji, a glané 66% des suffrages, terminant en deuxième position.
Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias
Patrick Muyaya, ministre de la Communication et des médias, arrive en troisième position du baromètre du mois de novembre, fort des 64% des suffrages exprimés en sa faveur. Il doit particulièrement cette cote à la nouvelle campagne de soutien aux FARDC, dénommée «Défendons la patrie, bendele ekweya te» ayant marqué les esprits de nombreux Congolais en novembre. Cette campagne s’inscrit dans la droite ligne de sa propre vision d’imprimer une nouvelle narrative sur et au pays. Ainsi, Patrick Muyaya s’est dressé en pilier majeur dans la guerre injuste imposée à la RD-Congo par le Rwanda sous couvert des M23. C’est lui qui est envoyé au front médiatique pour battre en brèche la propagande de terreur initiée des ennemis de la République et la profusion des fake news.
Selon des enquêtés, Muyaya a donné plus de volume à l’offensive médiatique congolaise avec «Défendons la patrie, bendele ekweya te». Sa présence régulière dans les médias, avec notamment l’initiative d’un rendez-vous hebdomadaire avec la presse, a aussi marqué les esprits de ceux qui ont voté en faveur de Patrick Muyaya. Ils estiment que ce briefing presse de chaque lundi est une réponse efficace à l’appel à la mobilisation lancé par le Chef de l’Etat pour sauver la patrie en danger. Ils ont en plus affirmé que le ministre de la Communication a, au cours de ce briefing, eu des mots justes pour les convaincre de prendre part aux différentes activités et marches de protestation contre l’agression rwandaise.
Aimé Sakombi Molendo, ministre des Affaires foncières
Avec 62%, Aimé Sakombi Molendo, ministre des Affaires foncières, est parmi les «Warriors» qui se sont bien appliqués en novembre 2022. Classé 4ème, il est monté d’un rang, fort d’un acte historique accompli pour reformer la gestion des terres congolaises. En effet, Aimé Sakombi Molendo a «brillamment» défendu son projet de Loi foncière devant les députés nationaux qui l’ont déclaré recevable. Pour ses admirateurs, cela relève d’un exploit car Sakombi Molendo a fait sortir de ses laboratoires une Loi aussi costaud que sa personne, dotant ainsi le pays d’une boussole de gouvernance foncière 50 ans après. Les enquêtés ont salué le travail des titans abattu par le ministre des Affaires foncières qui, avec stratégie, vision et volonté, en plus de son pragmatisme, a réussi à conduire à bon port le processus de réforme foncière.
Désiré M’zinga Birihanze, ministre de l’Agriculture
Le ministre de l’Agriculture est la surprise du mois de novembre. Bouillonnant en novembre, il parvient à intégrer le top 5 du baromètre du gouvernement, 58%. Désiré M’zinga Birihanze a lancé son mois par sa participation à la Cop27 à Charm-el-Cheikh en Egypte où, à l’instar du Premier ministre, il a aussi porté la voix de la RD-Congo comme pays-solution face aux effets du changement climatique et présenté les opportunités d’investissement dans le secteur agricole au pays de Tshisekedi.
Ce message, capté à Kinshasa, a séduit de nombreux citoyens qui ont trouvé en Désiré M’zinga, un «vrai combattant pour la matérialisation de la vision du Président de la République de faire de l’agriculture le fer de lance de la croissance économique du pays». Le ministre de l’Agriculture a surtout marqué les esprits pour avoir procédé à la distribution des matériels aractoires au Réseau national des associations des femmes rurales -RENAFER- dans le Haut-Katanga.
Les Points