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Mende présente un livre blanc à la presse sur les violences au Kasaï

Les membres du Conseil des Droits de l’homme de l’ONU se font une idée sur les événements dramatiques qui ont endeuillé la RD-Congo et particulièrement les provinces du Kasaï Centrale et du Kasaï. Au-delà de toutes les informations en leur possession, ils ont, cette fois-ci, la version des faits du gouvernement RD-congolais à travers le livre blanc présenté, mardi 20 juin à Genève et Kinshasa, devant les médias à la faveur d’une conférence de presse animée par le ministre de la Communication et médias, et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga. Ce document de 9 chapitres balaye les différents aspects du phénomène Kamuina Nsapu depuis la localisation de son groupement rural, l’identité et la situation administrative de l’individu qui lui a donné naissance jusqu’aux remèdes politiques et institutionnels apportés par le gouvernement lorsque les choses se sont aggravées.
A en croire le porte-parole du gouvernement dans sa communication, le ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux et la délégation qu’il conduit au Conseil des Droits de l’homme de l’ONU ont apporté la preuve que les autorités RD-congolaises n’ont pas dérogé à leurs missions d’œuvrer au rétablissement de la sécurité au Kasaï, de contribuer à la manifestation de la vérité sur les atrocités au Kasaï. En clair, le livre blanc du gouvernement RD-congolais apprécie, selon le ministre Mende, l’offre de collaboration des Nations-Unies dans la lutte contre les violations graves des Droits de l’homme dans les provinces du Kasaï et Kasaï Central.
Toutefois, le gouvernement n’est pas favorable à l’idée du déploiement sur son territoire d’une mission d’enquête internationale. Une démarche à controverse. Car, cette position de la RD-Congo risque de ne pas être vue d’un bon œil par l’opinion internationale. Là, les autorités RD-congolaises évoquent la souveraineté. Le ministre de la Communication et médias est aussi revenu sur la position prise par les pays occidentaux contre son pays. Les dernières sanctions de l’Union européenne contre certaines autorités RD-congolaises préoccupent, sans cesse, le gouvernement de la République qui pointe du doigt la Belgique comme un des meneurs de cette action qualifiée d’ingérence.
S’agissant le cas Alexis Tambwe Mwamba dont une plainte est déposée en Belgique contre sa personne, Lambert Mende Omalanga a fait savoir que son collègue est libre de ses mouvements. Ce qui justifie sa mission en Suisse. Une fois terminée, le ministre de la Justice regagnera son pays, a-t-il cogné.
Dans le cas particulier, Lambert Mende, aussi un des cités parmi ceux qui sont sanctionnés par l’UE, ne se dérange en rien. Il s’est flatté d’être victime de causes de la souveraineté de pays comme cela a été le cas avec les héros nationaux. Ce n’est pas tout. Le ministre de la Communication et médias a affirmé qu’il n’a pas des avoirs en Belgique comme d’aucuns en prétendent. S’il en a, il cède volontairement cela à ce pays comme cadeau, a-t-il dit.
 
Patrick NZAZI

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