Après l’installation du nouveau bureau définitif issu de la requalification de la majorité parlementaire à l’Assemblée nationale, le désormais président de la Chambre basse a annoncé les couleurs d’une Chambre législative de la rupture. Christophe Mboso N’Kodia Pwanga tient à restructurer le travail du député national. Même les structures de fonctionnement de l’Hémicycle connaitront une chirurgie adaptée à la vision de l’Union sacrée de la nation. Par cette restructuration, le nouveau speaker veut changer la manière de travailler pour redorer l’image ternie du temple de la démocratie.
«Je compte réorganiser toutes les structures qui opèrent au sein de notre institution, en tenant compte de la nouvelle dynamique, en commençant par les Groupes parlementaires, les Commissions permanentes, les Réseaux des femmes et surtout le Réseau des Jeunes parlementaires qui nous aidera à maintenir le pont avec la majorité de notre peuple», a-t-il annoncé.
Dans son discours de clôture de la session extraordinaire, le nouveau président de l’Assemblée nationale a dressé un bilan élogieux des travaux réalisés par les députés. Il a d’abord évoqué la clôture de l’examen des pétitions à charge des membres du bureau définitif de la Chambre basse suite à la démission du questeur adjoint, le vote du projet de loi autorisant la ratification de l’Accord portant création de la Zone de libre échange continentale africaine.
Ensuite, Christophe Mboso a abordé l’examen de la motion de censure contre le gouvernement Ilunkamba. «Pour cristalliser la déchéance du gouvernement, nous avons, par la suite, adopté la résolution portant adoption d’une motion de censure contre le gouvernement. C’est ce qui a conduit, quelques jours après, à la démission effective du gouvernement, ouvrant ainsi la voie à l’avènement du gouvernement de l’Union sacrée de la Nation», a précisé l’ancien président du bureau d’âge.
Et d’ajouter: «par notre élection, nous venons d’épuiser l’examen du dernier point inscrit à l’ordre du jour de cette session extraordinaire». Un Parlement de la rupture. Le successeur de Jeanine Mabunda l’a bien souligné en remerciant la population qui a, sans ambages, adhéré massivement à la nouvelle vision de l’Union sacrée de la nation.
«Il est donc de notre devoir, désormais, de ne pas décevoir notre population en agissant conséquemment pour qu’à travers notre action, nous puissions démontrer que l’Union sacrée de la Nation est avant tout un projet de rupture qui impose à tous un changement. Dans cette perspective, je compte sur l’implication de chacun de vous dans un élan de concorde, de réconciliation et de dépassement pour que nous puissions répondre à notre devoir vis-à-vis de la nation. Notre administration est aussi appelée à emboiter le pas à la nouvelle dynamique de gestion de notre institution», a-t-il martelé. Et de poursuivre: «le temps est venu de restaurer la confiance entre nos électeurs et nous par la qualité du travail législatif qui doit, en tout temps, répondre à leurs intérêts».
Dorian KISIMBA
