Grâce à l’implication personnelle de la ministre du Portefeuille, Wivine Mumba Matipa, dans l’amélioration de la situation au sein des Lignes maritimes congolaises -LMC-, les agents de cette entreprise de l’Etat ont finalement touché leurs salaires après 13 mois de misère. Patrick Kimana, président du syndicat des agents des LMC, a expliqué que c’est grâce à un audit initié par la ministre que ces arriérés ont été épongés, les agents sont payés régulièrement et l’entreprise respire. Les agents LMC ont retrouvé leur sourire. Néanmoins, le syndicaliste Patrick Kimana a déploré cependant le fait que cette société de transport maritime ne dispose plus de sa propre flotte. «Pour ses activités, les LMC louent quotidiennement des navires à hauteur de 10 000 USD», a-t-il renseigné.
Les agents des Lignes maritimes congolaises -LMC- ont retrouvé leur sourire. Ils ont touché leurs arriérés de salaire après 13 mois de galère, sans rémunération. Patrick Kimana, président du syndicat des agents des LMC, a indiqué qu’à la faveur d’un audit initié par la ministre du Portefeuille, Wivine Mumba Matipa, que les arriérés des agents ont été épongés. «Les agents LMC ont retrouvé leur sourire. La ministre a envoyé une équipe d’audit. Depuis lors, l’entreprise respire. Nous avons retrouvé notre sourire, les agents sont payés régulièrement, sans problème, après 13 mois de galère», s’est réjoui Kimana, révélant à «Radio Okapi» qu’à la suite de cet audit, deux des mandataires des LMC ont été suspendus. Comblée, la délégation syndicale de cette régie publique a remis, jeudi 18 janvier 2018, à la ministre Wivine Mumba un memo de gratitude signé par plusieurs agents, en reconnaissance de son implication dans l’amélioration de la situation au sein des Lignes maritimes congolaises. Par ailleurs, le syndicaliste Patrick Kimana a néanmoins déploré le fait que cette société de transport maritime ne dispose plus de sa propre flotte. «Pour ses activités, les LMC louent quotidiennement des navires à hauteur de 10 000 USD», a-t-il renseigné. Et de préconiser: «dix mille dollars par jour, ça fait mal. Cet argent qui va ailleurs. Pourtant on pouvait bien avoir notre outil à nous au sein de notre entreprise. Si l’Etat RD-congolais pouvait nous doter d’un navire, nous allons rembourser nous-mêmes le prêt». Patrick Kimana a fait savoir qu’une firme est d’accord pour mettre à la disposition des Lignes maritimes congolaises quelques navires à crédit, à condition que le gouvernement signe une lettre de garantie.
Christian BUTSILA