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La Police libère l'indien Hemnani Ritesh

La Police nationale congolaise -PNC- est inlassablement à pied d’œuvre pour assurer la sécurité de la population. Son professionnalisme et sa vigilance ont permis à Hemnani Ritesh, homme d’affaires indien et gérant des entreprises Miles Travels et Kenny’s, de recouvrer la liberté après avoir passé 18 jours en otage. Par le truchement du colonel Mwanamputu, porte-parole de la PNC, Ritesh a été remis à la communauté indienne de Kinshasa. «En ce lundi 10 juillet 2017, la PNC vous présente, dans l’une de ses installations, un expatrié libéré d’une prise d’otage orchestrée par un réseau de ravisseurs dont deux se trouvent dans les mailles de la sécurité», a-t-il annoncé.    La Police nationale congolaise -PNC-, appuyée par d’autres services de sécurité, a sauvé la vie à un sujet indien, nommé Hemnani Ritesh, pris en otage par un réseau des malfrats venus de Mozambique via l’Afrique du Sud.
Victime d’une prise d’otage de 18 jours, l’homme d’affaires indien, gérant des entreprises Miles Travels et Kenny’s, a été présenté à la presse par le colonel Mwanamputu, porte-parole de la PNC, à la faveur d’un point de presse tenu lundi 10 juillet. «En ce lundi 10 juillet 2017, la PNC vous présente, dans l’une de ses installations, un expatrié libéré d’une prise d’otage orchestré par un réseau de ravisseurs dont deux se trouvent dans les mailles de la sécurité», a-til annoncé. A l’occasion, le messager de la PNC a remis la victime entre les mains de la communauté indienne de Kinshasa représentée pour la circonstance par son président, le chargé d’affaires de l’ambassade de l’Inde à Kinshasa et les membres de la famille biologique. L’occasion faisant le larron, le chargé d’affaires de l’ambassade de l’Inde à Kinshasa a exprimé toute sa satisfaction et a remercié le Chef de l’Etat pour des instructions fermes données aux services de sécurité afin de démanteler ce réseau des malfrats et de sauver leur frère de l’otage. Aussi, il a dit toute sa reconnaissance à l’endroit des Vice-premiers ministres de l’Intérieur, Ramazani Shadary, et des Affaires étrangères, She Okitundu, pour leurs implications personnelles dans cette affaire.
Les responsables de la PNC n’ont pas été omis dans sa liste des remerciements. Selon le colonel Mwanamputu, Hemnani Ritesh a été enlevé le 20 juin 2017 autour de 9h30’ de Kinshasa dans son chantier situé sur l’avenue Tabu Ley -ex Tombalbaye- dans la commune de la Gombe. «L’opération a été menée par 4 hommes en tenue civile dont deux étaient munis d’armes à feu et un troisième d’un couteau. Ils l’ont embarqué à bord de leur voiture sous menace de son intégrité physique et l’ont cagoulé jusqu’à une habitation située au numéro 6 de l’avenue Massa, quartier Jamaïque, dans la commune de Kintambo», a raconté le colonel Mwanamputu. Et de poursuivre: «là, ils ont séquestré et torturé Hemnani Ritesh. Ainsi, ils sont parvenus, moyennant des contraintes corporelles, à lui extorquer des coordonnées sur ses proches qu’ils se sont mis à contacter en réclamant une rançon d’USD 2 millions contre sa libération». C’était sans compter sur la finesse, le professionnalisme et la vigilance des forces de sécurité de la RD-Congo. Saisis, ils se sont mis à l’œuvre et ont fini par mettre la main d’abord sur un membre non moins important du réseau dont l’arrestation a conduit au repérage de la résidence de séquestration. A en croire le colonel Mwanamputu, ces criminels avaient, dans leur planque, monté un dispositif de guet leur ayant permis de prendre fuite à l’arrivée des forces de sécurité sur le lieu. Certains d’entre les fugitifs ont fini par tomber dans le filet des forces de sécurité.
A ce jour, 2 criminels de ce réseau sont aux arrêts. «Les enquêtes se poursuivent, les autres complices étant en cavale», a rassuré le messager de la PNC. Une action salvatrice de plus qui met à nu la volonté de la Police nationale congolaise d’accomplir avec bravoure et professionnalisme sa mission régalienne d’assurer la sécurité des personnes et leurs biens. Une action salvatrice de plus qui fait mentir toutes les mauvaises langues ayant précipitamment et sans raison mis à l’actif des forces nationales de sécurité cet enlèvement.
Laurent OMBA

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