En faveur de ce jeune kinois, réputé pour son sens managérial et ses hauts faits d’armes dans l’entrepreneuriat, les soutiens fusent de partout: des écuries politiques aux leaders d’opinion en passant par des organisations civiles. Une mobilisation tous azimuts pour l’avènement de «Kin ya sika»
La quarantaine révolue, Déo Kasongo a rendez-vous avec l’histoire au cours de cette nouvelle semaine qui, peut-être, marque le premier pas de l’avènement de «Kin ya sika». Ce jeune kinois aux mille idées, réclamé aux commandes de la capitale, a officiellement annoncé sa candidature à l’élection du gouverneur de Kinshasa via un tweet posté le dimanche 3 mars 2024. Ce tweet, consécutif à de nombreuses déclarations publiques de soutien à la candidature du patron de Divo pour prendre la succession de Gentiny Ngobila, a été accueilli à cœur joie, à en croire l’avalanche de commentaires ayant accompagné le post.
«Après le 7 avril 2024, la vraie transformation de la ville-province de Kinshasa, inspirée par le Président de la République, Félix Tshisekedi, sera en marche pour répondre à vos attentes et honorer son deuxième mandat», a promis Déo Kasongo qui compte sur «la qualité des députés provinciaux», élus lors des législatives de décembre dernier. Ceux-ci, a-t-il affirmé, sont de «loin meilleurs que celle de la législature passée», laissant transparaître une certaine complicité avec les nouveaux élus. Dans cette chambre législative, qui devra élire le prochain gouverneur de Kinshasa, l’UDPS, le parti au pouvoir, et ses partis satellites sont majoritaires avec une vingtaine d’élus, suivi de l’ACP du gouverneur sortant avec sa dizaine de sièges.
Qu’importe les tendances politiques à l’Assemblée provinciale de Kinshasa -APK-, Déo Kasongo, en se jetant à l’eau, jure déjà de se «battre jusqu’au bout», pour prendre la suite de Ngobila «grâce à Dieu». Et, rien ne devrait l’arrêter dans sa conquête de la direction de la capitale. «Ni la médisance, ni les mensonges, encore moins les menaces», sont susceptibles de le «décourager», alors que dans les réseaux sociaux, des flèches empoisonnées sont décochées à l’encontre du patron de Divo, faussement accusé d’être RD-Congolais de Brazza ou encore candidat du mouvement LGBTQ -homosexuels. En plein milieu de ces vagues, Déo Kasongo a conscience de traverser une zone de turbulences. D’où cet appel lancé aux Kinoises et les Kinois: «restez sereins». Un appel qui cache un message d’assurance: «la victoire est certaine».
Après une première expérience non concluante en 2019, Déo Kasongo revient avec force pour briguer le mandat de gouverneur de Kinshasa, fort de son projet de gouvernance qui ambitionne d’apporter des «solutions aux problèmes de Kinshasa» au moyen des «innovations pragmatiques» avec pour finalité de «rendre les 24 communes agréables à vivre». Ce projet est en train de conquérir de nombreux RD-Congolais alors qu’à peine quelques extraits ont été partagés par le jeune entrepreneur, «prêt» à redonner à la capitale RD-congolaise ses lettres de noblesse. Il bénéficie, pour ce faire, d’un soutien tous azimuts, sa réussite dans l’entrepreneuriat lui conférant le «profil idéal» pour manager l’ex-Léopoldville. Ces soutiens se recrutent aussi bien dans les écuries politiques que parmi les leaders d’opinion.
La jeunesse, les fédéraux et les sectionnaires de l’UDPS, parti au pouvoir, ont déjà rallié la candidature de Kasongo, séduits par son programme ambitieux ainsi que par sa «compétence, sens managérial, amour de la province et ouverture de la ville aux partenariats pour son développement». Dans une déclaration vendredi, ces fédéraux, sans faire usage de langue de bois, ont demandé à Augustin Kabuya, secrétaire général de l’UDPS, de prendre acte de la candidature de Déo Kasongo et de lui apporter tout le soutien nécessaire à son élection à la tête de Kinshasa.