«Ensemble pour la République» s’aligne derrière le Chef de l’État et les FARDC au nom de l’intérêt supérieur de la nation. Le Chairman et sa formation politique appellent en même temps des mesures fortes susceptibles de conduire à la victoire face aux forces d’agression… C’est en fait ce qui ressort de la déclaration que Moïse Katumbi a rendue publique mardi 8 novembre 2022 à Lubumbashi sur la guerre dans l’Est de la République et sur l’appel du président de la République, Félix Tshisekedi. Pour cette nouvelle guerre que la RD-Congo doit impérativement gagner, le patron de Ensemble pour la République propose quelques pistes jugées salutaires dans plusieurs axes.
Sur le plan militaire, Moïse Katumbi demande de doter les soldats déployés au front des moyens dignes à la comparaison de ceux qui sont alloués aux institutions. «Nos forces armées doivent se sentir soutenues, encadrées, motivées et bien payées. Éviter de recourir aux troupes étrangères dont les gouvernements sont accusés ou soupçonnés de prêter main forte aux rebelles et autres groupes armés, faire appel aux troupes d’un allié solide, constant et impartial comme l’Angola, capable de soutenir les FARDC et d’appuyer leur réorganisation», a proposé le Chairman. Sur le plan institutionnel et politique, Katumbi a apporté sa recette. «Réduire le train de vie de l’Etat et affecter prioritairement les recettes et ressources actuellement mobilisées au profit des victimes de la guerre, décréter les provinces de l’Est comme zones sinistrées et accélérer l’effort de leur intégration dans l’économie nationale», a déclaré l’ancien gouverneur de ex- Katanga.
Dans sa déclaration, Moïse Katumbi a estimé qu’il est important de mettre un terme à l’instrumentalisation de la justice et de libérer les prisonniers politiques et d’opinion, les opposants et les journalistes. Dans ses suggestions, il a demandé de combattre l’ethnicisation et le tribalisation de l’État et des services publics; de mettre fin à la fraude, à la corruption, au détournement des deniers publics dont la persistance tend à établir durablement une culture d’impunité.
Toujours sur le plan politique, le patron de «Ensemble pour la République» a demandé de recréer la confiance entre les principaux acteurs politiques et sociaux ainsi que les différentes communautés du pays en vue de préserver le pacte républicain issu du processus de Sun City. Sur le plan diplomatique, le Chairman a également donné des pistes des solutions à mettre en œuvre pour mettre fin à la guerre de l’Est. A cet effet, il a demandé d’appuyer les efforts du processus de Luanda. «En ce qui concerne la cohésion nationale, Ensemble pour la République appelle à sanctionner tout discours de discrimination ethnique et d’intolérance contre les opinions politiques divergentes», a déclaré Moïse Katumbi.
Dans le même contexte, son conseiller spécial Salomon Kalonda Della a, un son tweet, affirmé qu’il est possible de régler le conflit de l’Est de la RD-Congo à condition de le vouloir vraiment, de traiter le mal à la racine et d’agir sur toutes les causes. Selon SK Della, pour avoir un résultat différent, il est important de procéder différemment étant donné que beaucoup de vies ont déjà été sacrifiées.
DK