L’opposition aura un candidat commun pour aller aux élections a déclaré ce vendredi Moise Katumbi, interviewé par des médias de la diaspora (photo).
« Nous allons nous mettre ensemble pour un candidat commun. Celui qui peut aller sauver la situation de notre pays. Celui qui peut relever l’honneur de notre pays ».
Le respect de l’accord de la CENCO
Reconnaissant (de bonne foi) le calendrier électoral publié par la CENI, Moïse Katumbi déclare que « monsieur Kabila veut aujourd’hui aller au référendum, il avait encore une certaine légitimité qu’il va perdre s’il tente d’organiser ce référendum ».
Nous n’allons pas l’accepter, « cette fois-ci nous ne serons pas d’accord. Je demande à la population congolaise d’être en alerte, d’être vigilante s’il veut organiser ce référendum ».
Se disant respectueux de l’accord, l’ancien gouverneur du Katanga pense qu’après le 31 décembre 2017, « notre salut reste l’accord » (qui, rappelle Moise Katumbi, est contre l’organisation d’un référendum).
Mais respecter l’accord ne dit pas que le Rassemblement veut aller travailler dans les institutions.
Le rassemblement est uni
« Le rassemblement est uni », selon lui, avec l’UNC et le MLC, « nous n’avons que le seul objectif de faire partir Monsieur Kabila ».
Même « Kyungu Wa Kumwanza est avec le Rassemblement, il reste avec nous, fidèle au G7 ».
Je ne suis pas le dauphin de Kabila
Moïse Katumbi déclare que « jamais de la vie » il ne retournera travailler avec Monsieur Kabila.
« Je ne suis pas le dauphin », jure t’il à ceux qui pensent qu’il est encore en accord avec le pouvoir de Kinshasa.
« J’ai quitté Kabila. C’est pour ne pas retourner. Et en plus, je ne peux pas retourner chez quelqu’un qui tue. Je suis chrétien catholique ».
Le cardinal Monsengwo n’est pas candidat
« C’est un évêque comme les autres évêques. Dans l’église catholique, on ne peut pas permettre à un évêque de faire de la politique. Ce sont les prophètes de malheur qui font courir ces rumeurs ».
Avec TopCongo FM