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Journée Ville morte du Rassemblement/Limete: les leçons de la ratée

Afin de réclamer un calendrier électoral en vue des élections en décembre 2017, le Rassemblement/Limete a bien voulu paralyser les activités socioéconomiques en République démocratique du Congo en faisant des journées de mardi 8 et mercredi 9 août 2017 des journées Villes mortes sur toute l’étendue du territoire national.
Sauf que leurs propres militants, en particulier, et les RD-Congolais, en général, n’ont pas suivi cette consigne. Les administrations publiques et privées ont bel et bien fonctionné. Les stations services, les transports en commun et les marchés aussi.
“Contrairement à tout ce qui a été annoncé par l’Opposition, la population a vaqué à ses occupations malgré une certaine timidité observée.
Quant à l’atmosphère dans les grandes villes, elle a été plus ou moins animée que lors des précédentes manifestations du même groupe de l’Opposition. Les activités restées fermées semblent l’avoir été par prudence et par peur d’éventuels risques de représailles.
Au regard des mouvements observés, il serait difficile d’affirmer la réussite de la ville morte mardi.
Une dame rencontrée dans les rues de Kinshasa croit avoir une explication à cette situation: “La population est lassée de servir les intérêts des gens qui appellent à manifester mais prennent les avions pour l’étranger le jour du rendez-vous.
Cette fois-ci encore, les ténors se sont réunis loin de Kinshasa et cette attitude interroge sur leur propre engagement”. Une observation pertinente.
Même les militants de cette fraction du Rassemblement ont dit non à la casse. Il y a quelques mois, des appels similaires ont débouché sur des troubles et des scènes de pillages.
“Nous sommes fatigués de payer les frais de l’Opposition bling bling”, a lâché un jeune débrouillard. Un message que Félix Tshisekedi et sa troupe devraient bien déchiffrer.
AFN

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