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RDC: L’IGF détecte une opération de saignement du trésor public, le patron de Solektra coincé à Kin pour 13 millions de dollars

L’Inspection générale des finances -IGF-, une fois de plus, a détecté une opération de saignement du Trésor public. Il s’agit cette fois-ci de la somme de 13 millions de dollars américains, sortis des caisses de l’État sans accomplir la mission assignée.

En 2022, pas moins de 13 millions de dollars ont été décaissés du compte du Trésor au bénéfice de Solektra RDC Sarlu dans le but de placer 2.584 poteaux des lampadaires à Kinshasa.

Environ deux ans plus tard, rien n’est fait. L’IGF, grâce à sa patrouille financière, a décelé cette opération bien avancée, consistant à faire saigner les caisses du Trésor public.

Les hommes de Jules Alingete, en se rendant compte de la supercherie, ont tout de suite alerté la hiérarchie qui, sans tarder, a pris des mesures drastiques pour sauver les millions de la ville.

A la société Solektra RDC Sarlu, le service dirigé par Alingete a accordé un ultimatum de trois mois pour honorer ses engagements en implantant les 2.584 poteaux des lampadaires, soit 5030 dollars par lampadaire.

Pour s’assurer de l’applicabilité de cette mesure, le service dirigé par Alingete a, selon des sources au gouvernorat de Kinshasa, saisi la Direction générale de migration -DGM- pour lui demander d’interdire Samba Bathily, patron de Solektra RDC Sarlu, de quitter le territoire RD-congolais.

Ainsi, ce sujet malien se retrouve coincé à Kinshasa jusqu’à la fin des travaux. Un ultimatum de trois mois lui a été adressé pour s’exécuter.

Les limiers ont pu retracer certains chantiers inachevés de Solektra, notamment à Masina Sans Fil, où quelques socles avaient été aménagés sur l’avenue Maréchal, croisement Matankumu. «Ces ouvriers n’ont plus fait signe de vie peu après avoir installé ces socles alors qu’ils avaient promis de poser poteaux et lampadaires quelques semaines plus tard», ont témoigné quelques riverains dimanche, demandant aux services compétents de tout faire pour l’aboutissement heureux de ce chantier en péril.

YA KAKESA

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