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IGF: Jules Alingete obtient la promesse d’un accompagnement de l’Union européenne

Redorer le prestige de la RD-Congo à l’international, c’est la mission que s’est assigné Jules Alingete, n°1 de l’Inspection générale des finances -IGF. Moins d’une semaine après sa consécration aux Etats-Unis par le célèbre magazine Forbes, l’IGF en chef a pris son avion pour le vieux continent. En Belgique sur une invitation de l’Union européenne et du Parlement fédéral belge, Alingete a vendu une meilleure image de la RD-Congo, un pays désormais engagé dans la lutte contre les antivaleurs dans la gestion des affaires publiques.

À l’UE, Alingete a eu une séance de travail avec les services européens des relations extérieures conduits par l’ambassadeur Bernard Quetin, député managing director. L’occasion était toute belle pour le flic financier en chef de l’IGF de présenter aux instances européennes les avancées réalisées par la RD-Congo en matière de lutte contre la corruption déclenchée par le Président de la République, Félix Tshisekedi, depuis 2020. Pendant une heure et devant la Commission européenne, Jules Alingete a présenté à ses hôtes du jour les résultats déjà obtenus par la RD-Congo en termes de bonne gouvernance et du recul de la corruption. «Nous avons été invités pour présenter les avancées que la RD-Congo a réalisées en matière de la lutte contre la corruption depuis qu’elle a été déclenchée par le Président de la République. Nous avons présenté toutes les actions que le pays a menées, les stratégies mises en place, les résultats obtenus ainsi que ce qu’il reste à faire. Nous avons également fait des plaidoyers pour que la Communauté internationale puisse avoir une autre perception de la RD-Congo en termes de lutte contre la corruption en tenant compte des avancées réelles réalisées par le pays», a fait savoir Jules Alingete au sortir de la séance à laquelle a également pris part l’ambassadeur de la RD-Congo en Belgique. ù

Le flic des finances publiques s’est dit «agréablement surpris d’apprendre par les services européens que la Belgique et France sont dans les contrôles à priori depuis plus de 30 ans». «Ils étaient étonnés d’entendre que nous ayons basculé vers ce type de contrôle il y a à peine une année», a souligné Jules Alingete, rappelant que ce type de contrôle est en fait la patrouille financière instaurée par l’IGF. De quoi réconforter l’IGF dans sa détermination de lutter efficacement contre les antivaleurs dans la gestion publique. «L’Union européenne nous a encouragé dans la mise en place du contrôle à priori dans les entreprises du portefeuille de l’Etat, dans les établissements publics, dans les provinces et même dans la gestion au niveau du pouvoir central», s’est-il réjoui, après avoir obtenu de l’UE une promesse ferme d’accompagnement pour la mise en place d’un système de contrôle à priori permanent sur toute l’étendue du territoire national, pilier du contrôle des finances publiques.

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