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RDC:Human Rights watch sceptique sur la condamnation de Kamerhe

Dans son rapport mondial 2021, Human Rights watch -HWR- a, d’entrée de jeu, constaté: «la situation des droits humains en RD-Congo s’est dégradée en 2020 sous la présidence de Félix Tshisekedi, après une première année de mandat marquée par des avancées». Pour étayer son constat, HWR s’est appuyé sur des faits saillants ayant marqué l’année 2020.

Parmi ces faits, la condamnation en première instance de Vital Kamerhe, reconnu coupable de corruption et détournement des fonds publics. Près de 7 mois après le prononcé du verdict condamnant Kamerhe à 20 ans de prison, HRW, comme une certaine opinion RD-congolaise, s’est affichée sceptique quant aux vrais mobiles à l’origine des poursuites judiciaires contre VK.

«De nombreuses autres personnalités impliquées dans des actes de corruption ces dernières années n’ont pas fait l’objet d’enquêtes, jetant le doute sur les véritables motifs des poursuites engagées contre Kamerhe», écrit cette ONG internationale sur son rapport mondial 2021, évoquant des «allégations de corruption au sein du cercle rapproché de Tshisekedi». Lesquelles allégations ont «persisté».

Directeur de cabinet du Président de la République, Vital Kamerhe, devenu depuis ce 20 juin-là, «l’homme politique le plus important de la RD-Congo à avoir été poursuivi pour corruption», a toujours réfuté sa condamnation, criant haut et fort à son innocence. Une bonne frange de l’opinion a retenu de ce procès fortement médiatisé que le tribunal n’a pas été en mesure d’établir, de manière irréfutable, la culpabilité du leader de l’Union pour la nation congolaise -UNC. Cette frange de l’opinion, restée sur sa soif, attend connaitre l’épilogue de ce procès qui va se poursuivre en appel. 

LOI

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