Le tout se passera probablement dans la première quinzaine du mois de mai qui profile à l’horizon. La Majorité présidentielle -MP- a déjà accordé ses violons sur les postes à attribuer à ses sociétaires excepté le fauteuil du Premier ministre qui reste à pourvoir car relevant de la discrétion du Chef de l’Etat, rapportent des sources généralement bien informées
L’attente aura été longue pour la mise en place du gouvernement de cohésion nationale, fruit des concertations nationales tenues au Palais du peuple à Kinshasa. Il faut aussi reconnaitre qu’entre l’annonce d’une chose et sa réalisation, il y a un temps qui coule et ce temps est réservé à la planification pour la réussite de la chose annoncée. Tel est le cas pour ce gouvernement tant attendu. Tout serait fin prêt.
«AfricaNews», comptant sur ses sources, est à mesure de livrer à l’opinion le film des événements tel que prévu dans le calendrier qui vient d’être aménagé. Après l’arrivée du secrétaire d’Etat américain John Kerry à Kinshasa, on attend la démission du Premier ministre actuel et la nomination du nouveau chef du gouvernement. Matata Ponyo pourrait être maintenu à son poste ou remplacé par quelqu’un d’autre. C’est une tâche dévolue constitutionnellement au Chef de l’Etat. Cela relève de son pouvoir discrétionnaire. La formation du gouvernement ne pourra quand à elle poser aucun problème.
Sauf changement de dernière minute, le tout se fera avant le 15 mai 2014. Du côté de la Majorité présidentielle, les postes seraient déjà répartis entre les sociétaires. Des membres de l’opposition, y compris l’UDPS, sont annoncés dans ce gouvernement et certains cadres du RCD/Goma. Léon Kengo aura du mal à gérer les postes attribués à l’Opposition qui a relayé sa thèse en participant aux concertations nationales.
Le mois de mai, c’est le mois de tous les enjeux politiques. «Cette session est une session purement politique. Elle représente beaucoup d’intérêts pour notre formation politique», avisait il y a peu, l’autorité morale à tous ses cadres réunis dans sa ferme de Kingakati, sans non plus hésiter d’affirmer que c’est au cours de cette même session que le gouvernement de cohésion nationale sera investi à l’Assemblée nationale.
L’attente aura été longue, mais le ciel s’éclaircit de plus en plus. Pour certains cadres de la MP tels que l’ADH Joseph Bangakya, c’est à partir de la dernière réunion de Kingakati qu’il fallait commencer le compte à rebours pour la formation du gouvernement de cohésion nationale. «Le Président de la République et autorité morale de la MP ne pouvait jamais mettre en exécution une décision aussi importante telle qu’il l’avait annoncé devant les concertateurs sans en parler à sa famille politique», poursuit-il. C’est crédible comme thèse. Le gouvernement de cohésion nationale, c’est du lourd. On y annonce la cohabitation entre technocrates et politiques, Majorité, Opposition et Société civile!
Le calendrier
Le suspense est levé. Le travail qui se faisait en coulisse aura aplani les divergences des vues dans les camps de l’Opposition et de la Majorité. La MP a mis ses troupes en ordre de bataille. Tout le monde sera servi. «Africanews» a procédé au recoupement des informations obtenues de ses différentes sources. Il se dégage quelques noms et un calendrier à court terme. L’on signale en premier lieu qu’après le passage de John Kerry, secrétaire d’Etat américain à Kinshasa, le Premier ministre présentera sa démission au président de la République. Ce dernier procédera à la nomination du nouveau Premier ministre. Rien n’empêche qu’Augustin Matata Ponyo soit reconduit à son poste ou remplacé par quelqu’un d’autre qui serait issu des rangs de la MP. Certaines sources n’excluent pas que ce soit quelqu’un de l’Opposition.
Ce qui retarderait encore les choses dans la mesure où, dans ce cas de figure, la Majorité devrait être reconfigurée pour ne pas violer la Constitution qui affirme que le PM est choisit au sein de la Majorité. Après, interviendra la publication de l’ordonnance présidentielle nommant les membres du gouvernement de cohésion nationale. Puis, suivra l’investiture à l’Assemblée nationale.
«Le tout se passera probablement dans la première quinzaine du mois de mai qui profile à l’horizon comme la Majorité présidentielle -MP- a déjà accordé ses violons sur les postes à attribuer à ses sociétaires excepté le fauteuil du Premier ministre qui reste à pourvoir car relevant de la discrétion du Chef de l’Etat», rapportent des sources dignes de foi.
Ceux qui sont dans la course…
Du côté de l’opposition politique, des figures bien connues du public sont annoncées dans ce nouveau cabinet. A l’UDPS, il s’agira notamment des députés qui ont rejoint Léon Kengo en siégeant aux concertations nationales. On cite également le nom de Faustin Lwanga, José Makila, JP Lisanga Bonganga et Michel Bongongo. Autant des ressortissants de la province de l’Equateur, Kengo aura du mal à les gérer dans la distribution des postes alloués à l’opposition politique. Sans nul doute, la diaspora RD-congolaise aura son maroquin dans cette nouvelle configuration gouvernementale.
Pas étonnant. On signale l’entrée d’Azarias Ruberwa dans le prochain gouvernement pour le compte des Banyamulenge, ceux-là même qui ont organisé les rébellions sanglantes dans l’Est du pays à répétition et qui ont bénéficié, à chaque fois après avoir commis des crimes, d’une amnistie. La dernière en date bénéficie à certains éléments du M23, mouvement issu du CNDP, lui-même, fruit du RCD/Goma d’Azarias Ruberwa.
L’opinion se souviendra qu’il y avait eu une vive discussion au sein de l’opposition tout récemment avec le ralliement de l’ADR de François Muamba Tshishimbi et d’Azarias Ruberwa.
«Là où il y a des humains, il y a toujours de problèmes. Mais nous devons savoir que ces problèmes sont toujours surmontables. Nous avons aplani nos différends et avons accepté les nouveaux adhérents à l’opposition républicaine. C’est ensemble que nous allons assurer l’alternance et non dans la division», a confié un cadre de l’opposition contacté hier mardi 29 avril par AfricaNews. La formation du gouvernement de cohésion nationale interviendra après que plus de 300 prisonniers concernés par la loi d’amnistie soient libérés.
Octave MUKENDI et Henry MBUYI
L’attente aura été longue pour la mise en place du gouvernement de cohésion nationale, fruit des concertations nationales tenues au Palais du peuple à Kinshasa. Il faut aussi reconnaitre qu’entre l’annonce d’une chose et sa réalisation, il y a un temps qui coule et ce temps est réservé à la planification pour la réussite de la chose annoncée. Tel est le cas pour ce gouvernement tant attendu. Tout serait fin prêt.
«AfricaNews», comptant sur ses sources, est à mesure de livrer à l’opinion le film des événements tel que prévu dans le calendrier qui vient d’être aménagé. Après l’arrivée du secrétaire d’Etat américain John Kerry à Kinshasa, on attend la démission du Premier ministre actuel et la nomination du nouveau chef du gouvernement. Matata Ponyo pourrait être maintenu à son poste ou remplacé par quelqu’un d’autre. C’est une tâche dévolue constitutionnellement au Chef de l’Etat. Cela relève de son pouvoir discrétionnaire. La formation du gouvernement ne pourra quand à elle poser aucun problème.
Sauf changement de dernière minute, le tout se fera avant le 15 mai 2014. Du côté de la Majorité présidentielle, les postes seraient déjà répartis entre les sociétaires. Des membres de l’opposition, y compris l’UDPS, sont annoncés dans ce gouvernement et certains cadres du RCD/Goma. Léon Kengo aura du mal à gérer les postes attribués à l’Opposition qui a relayé sa thèse en participant aux concertations nationales.
Le mois de mai, c’est le mois de tous les enjeux politiques. «Cette session est une session purement politique. Elle représente beaucoup d’intérêts pour notre formation politique», avisait il y a peu, l’autorité morale à tous ses cadres réunis dans sa ferme de Kingakati, sans non plus hésiter d’affirmer que c’est au cours de cette même session que le gouvernement de cohésion nationale sera investi à l’Assemblée nationale.
L’attente aura été longue, mais le ciel s’éclaircit de plus en plus. Pour certains cadres de la MP tels que l’ADH Joseph Bangakya, c’est à partir de la dernière réunion de Kingakati qu’il fallait commencer le compte à rebours pour la formation du gouvernement de cohésion nationale. «Le Président de la République et autorité morale de la MP ne pouvait jamais mettre en exécution une décision aussi importante telle qu’il l’avait annoncé devant les concertateurs sans en parler à sa famille politique», poursuit-il. C’est crédible comme thèse. Le gouvernement de cohésion nationale, c’est du lourd. On y annonce la cohabitation entre technocrates et politiques, Majorité, Opposition et Société civile!
Le calendrier
Le suspense est levé. Le travail qui se faisait en coulisse aura aplani les divergences des vues dans les camps de l’Opposition et de la Majorité. La MP a mis ses troupes en ordre de bataille. Tout le monde sera servi. «Africanews» a procédé au recoupement des informations obtenues de ses différentes sources. Il se dégage quelques noms et un calendrier à court terme. L’on signale en premier lieu qu’après le passage de John Kerry, secrétaire d’Etat américain à Kinshasa, le Premier ministre présentera sa démission au président de la République. Ce dernier procédera à la nomination du nouveau Premier ministre. Rien n’empêche qu’Augustin Matata Ponyo soit reconduit à son poste ou remplacé par quelqu’un d’autre qui serait issu des rangs de la MP. Certaines sources n’excluent pas que ce soit quelqu’un de l’Opposition.
Ce qui retarderait encore les choses dans la mesure où, dans ce cas de figure, la Majorité devrait être reconfigurée pour ne pas violer la Constitution qui affirme que le PM est choisit au sein de la Majorité. Après, interviendra la publication de l’ordonnance présidentielle nommant les membres du gouvernement de cohésion nationale. Puis, suivra l’investiture à l’Assemblée nationale.
«Le tout se passera probablement dans la première quinzaine du mois de mai qui profile à l’horizon comme la Majorité présidentielle -MP- a déjà accordé ses violons sur les postes à attribuer à ses sociétaires excepté le fauteuil du Premier ministre qui reste à pourvoir car relevant de la discrétion du Chef de l’Etat», rapportent des sources dignes de foi.
Ceux qui sont dans la course…
Du côté de l’opposition politique, des figures bien connues du public sont annoncées dans ce nouveau cabinet. A l’UDPS, il s’agira notamment des députés qui ont rejoint Léon Kengo en siégeant aux concertations nationales. On cite également le nom de Faustin Lwanga, José Makila, JP Lisanga Bonganga et Michel Bongongo. Autant des ressortissants de la province de l’Equateur, Kengo aura du mal à les gérer dans la distribution des postes alloués à l’opposition politique. Sans nul doute, la diaspora RD-congolaise aura son maroquin dans cette nouvelle configuration gouvernementale.
Pas étonnant. On signale l’entrée d’Azarias Ruberwa dans le prochain gouvernement pour le compte des Banyamulenge, ceux-là même qui ont organisé les rébellions sanglantes dans l’Est du pays à répétition et qui ont bénéficié, à chaque fois après avoir commis des crimes, d’une amnistie. La dernière en date bénéficie à certains éléments du M23, mouvement issu du CNDP, lui-même, fruit du RCD/Goma d’Azarias Ruberwa.
L’opinion se souviendra qu’il y avait eu une vive discussion au sein de l’opposition tout récemment avec le ralliement de l’ADR de François Muamba Tshishimbi et d’Azarias Ruberwa.
«Là où il y a des humains, il y a toujours de problèmes. Mais nous devons savoir que ces problèmes sont toujours surmontables. Nous avons aplani nos différends et avons accepté les nouveaux adhérents à l’opposition républicaine. C’est ensemble que nous allons assurer l’alternance et non dans la division», a confié un cadre de l’opposition contacté hier mardi 29 avril par AfricaNews. La formation du gouvernement de cohésion nationale interviendra après que plus de 300 prisonniers concernés par la loi d’amnistie soient libérés.
Octave MUKENDI et Henry MBUYI