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Gloria Sengha est «prisonnière personnelle de Tshisekedi», selon le parti de Sesanga

Plus de trente jours se sont écoulés depuis l’arrestation, le 17 mai dernier à Kinshasa, de Gloria Sengha Pandashala, ancienne activiste des mouvements citoyens devenue actrice politique au sein d’Envol, parti politique de Delly Sessanga, et de son collaborateur Robert Bunda.

Réunie le mercredi 19 juin 2024 pour évaluer la situation générale du pays, la haute hiérarchie d’Envol a affirmé que «Gloria Sengha est personnellement prisonnière de Félix Tshisekedi». Elle tient le chef de l’Etat pour «responsable de ces traitements dégradants dont est victime Gloria Sengha», détenue dans «les geôles de l’Agence nationale des renseignements -ANR-», service placé sous l’autorité directe du président de la République.

La détention de Sengha et de son collaborateur est l’expression «de la dégradation des libertés et droits fondamentaux en RD-Congo». Elle témoigne en outre de la «violation de leurs droits fondamentaux» et «consacre la mise en œuvre de la pensée unique, prohibée par la Constitution qui consacre le principe de la liberté de pensée et d’opinion dans ses articles 23 et 26».

Des raisons suffisantes pour Envol de «condamner les recours systématiques du pouvoir Tshisekedi à des méthodes rétrogrades de privation des libertés des citoyens en raison de leurs opinions politiques contraires à celles du pouvoir».

Le parti de Sessanga a, consécutivement à toutes ces observations, «exigé la libération sans conditions de Gloria Sengha et Robert Bunda».

Les deux, selon le récit d’Envol, ont été cueillis par le service des renseignements quelques instants après avoir participé à la réunion préparatoire d’une marche pacifique dénommée «Tolembi pasi». Cette activité devrait consister à «dénoncer la vie chère, les inégalités entretenues par la corruption, la misère et la souffrance de la population en RD-Congo».

Sengha et Bunda, a fait savoir le parti de Sessanga, sont détenus dans les installations de l’ANR situées en face de la Primature à Gombe. Ils sont, a-t-il déploré, privés d’assistance d’un avocat.

«Après 31 jours de détention, Gloria Sengha ne connaît toujours pas les motifs de sa détention», a déploré Envol, accusant le régime Tshisekedi de vouloir «instaurer la dictature en RD-Congo».

Pour barrer la route à ces velléités dictatoriales du pouvoir fatshiste, à Envol, l’on a lancé un appel à l’attention de «tous les démocrates et partisans de la liberté à -pouvoir- se mobiliser pour la défense des droits et libertés dans notre pays».

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