Dans le souci de redresser le niveau de l’enseignement en RD-Congo, le recrutement des enseignants du secteur primaire, secondaire et technique se fera sur base d’un concours. Le ministre Tony Mwaba qui a lancé la première édition de ce recrutement avec l’appui de la Banque mondiale -BM-, a fait savoir que l’objectif est de chercher à améliorer la qualité de l’enseignement. Le go de ce concours était donné mardi 05 mars à l’Institut technique et commercial de N’Djili pour ce qui concerne la province éducationnelle de Kinshasa-Est. Cet exercice a connu la participation de 206 candidats.
«Jusqu’ici, le recrutement des enseignants se fait sur base des critères subjectifs, de façon aléatoire, ne rassurant aucunement la qualité de l’enseignement qu’il faut assurer à l’endroit de nos enfants. Aujourd’hui, le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et technique -EPST- va passer à l’autre phase dans le cadre de son redressement avec l’appui de la Banque mondiale dans le lancement de la première édition du recrutement des enseignants sur base d’un concours. Ce qui va nous rassurer de la qualification d’un enseignant avant qu’il ne soit recruté et placé devant les élèves», a expliqué le ministre de l’EPST, Tony Mwaba.
Cette décision de recruter les enseignants sur base d’un concours ne concerne pas que les écoles publiques. Elle concerne aussi les écoles privées qui sont pratiquement le creuset des enseignants non qualifiés. «Pour ce qui est des écoles privées, tous les promoteurs qui accompagnent l’Etat, doivent le faire en respectant les lois et les instructions officielles du ministère. La ville de Kinshasa qui compte 5 provinces éducationnelles a enregistré 5578 candidats dont 2343 femmes. Cette réforme pourra contribuer au redressement du niveau de l’enseignement surtout que l’on connaitra désormais la qualification et le niveau de l’enseignant recruté pour former les élèves. Il convient de signaler que l’amélioration de l’enseignement en RD-Congo passe également par l’amélioration des conditions sociales de l’enseignant. Le gouvernement ne doit pas se limiter seulement à l’organisation du concours, mais doit encore penser au traitement de ces professionnels de la craie.