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Dossier DEA de Matata: Mgr Tshibangu saisi

A l’UNIKIN, la parution dans la presse des correspondances relatives au feuilleton de la défense du mémoire du DEA de l’apprenant Matata Ponyo préoccupe le Recteur et le Secrétaire général académique plus que la violation de la procédure dénoncée par 3 membres du Bureau Facultaire. Les Vice-Doyens Nzanda-Buana et Luyinduladio s’en exaspèrent et s’en remettent désormais au président du Conseil d’administration des Universités dont ils sollicitent les précieux conseils
Les professeurs Nzanda-Buana Kalemba et Luyindula Nzinga, respectivement Vice-Doyen à la Recherche et Vice-Doyen de l’Enseignement à la Faculté des Sciences économiques et de Gestion de l’Université de Kinshasa, ne désarment pas. Dans une correspondance datée le 23 février 2016, dans laquelle ils signalent l’empêchement de leur collègue Chef de Département ai, le Professeur Bolito Losembe, et à laquelle AfricaNews a eu accès, ils portent désormais l’affaire de la violation de la procédure académique ayant entouré le mémoire du DEA de Matata Ponyo à la connaissance du président du Conseil d’administration des Universités du Congo, Mgr Tharcisse Tshibangu Tshishiku.
Les professeurs Nzanda-Buana et Luyinduladio disent solliciter les précieux conseils du Président du Conseil d’administration des Universités sur une question académique concernant la défense du mémoire de DEA de l’apprenant Matata Ponyo.
Ils motivent leur courrier par le récit de leur démarche et les suites étranges y réservées par les membres du Comité de gestion de l’UNIKIN. «En date du 28 janvier 2016, nous, signataires de la présente lettre, avons adressé au Secrétaire général académique, dans le cadre de nos prérogatives respectives et du fonctionnement normal de la Faculté des Sciences économiques et de Gestion de l’Université de Kinshasa, une lettre dont l’objet était la ‘régularisation du dossier Matata Ponyo’», écrivent-ils à l’intention de Mgr Tshibangu.
Puis: «Notre souci dans cette lettre était de respecter la procédure académique dans la défense de mémoire du DEA conformément au Vade Mecum et aux Instructions académiques en vigueur pour éviter au candidat précité des rumeurs inutiles et infondées alors que ce dernier est un candidat très valable. Notre souci n’a pas été pris en compte, le candidat a malgré tout défendu son mémoire le vendredi 29 janvier 2016».
Les auteurs font part de leur surprise de voir leur correspondance adressée à l’autorité académique publiée dans ces colonnes -NDLR: ceci ne constitue nullement un délit de presse ou un acte criminel. Ils affirment que sa publication a été la raison avancée par le Recteur de l’UNIKIN pour suspendre les élections des membres du Bureau facultaire prévues en avance pour le samedi 13 février 2016. Candidat à sa propre succession, Nzanda-Buana a affiché son ambition de solliciter de nouveau la confiance de ses collègues professeurs au poste de Vice-Doyen à la Recherche.
La Commission ad hoc mise en place par le Recteur Daniel Ngoma a pour mission unique de n’enquêter que sur la parution dans la presse de leur lettre, affirment Nzanda-Buana et Luyinduladio, non sans souligner que cette façon de faire «donne l’impression de déstabiliser les trois signataires de la lettre qui a montré le vice de procédure dans le traitement du dossier de l’apprenant Matata Ponyo». Sans nul doute, la parution dans la presse des correspondances relatives au feuilleton de la défense du mémoire du DEA de l’apprenant Matata Ponyo préoccupe le Recteur et le Secrétaire général académique plus que la violation de la procédure dénoncée par 3 membres du Bureau Facultaire.
Soucieux de faire respecter les normes académiques, les signataires espèrent bénéficier de «précieux conseils du président du Conseil d’administration», tout en se demandant si «le fait d’avoir dénoncé un vice de procédure dans le cadre de leurs fonctions académiques et administratives respectives à la Faculté et le fait d’avoir prévenu à temps l’autorité hiérarchique, notamment le Secrétaire général académique, constituent une faute administrative».
Dans une autre lettre transmise aux ministres de la Justice et de l’Enseignement supérieur et universitaire le 20 février 2016, Nzanda-Buana dénonce les menaces et les intimidations dont il est victime dans le cadre de cette affaire.
AKM
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