Au lieu du mois de décembre comme d’habitude, cette année, le message du Chef de l’État se tient en novembre du fait du contexte des élections générales prévues le 20 décembre et dont la campagne démarre le 19 de ce mois en cours
Contrairement aux années passées, le discours du Président de la République sur l’état de la nation devant le Parlement réuni en congrès aura lieu ce mardi 14 novembre. Au lieu du mois de décembre comme d’habitude, cette année le message du Chef de l’État se tient en novembre du fait du contexte des élections générales prévues le 20 décembre et dont la campagne démarre le 19 de ce mois en cours. Que va-t-il dire à la population, à travers les parlementaires réunis en congrès? Va-t-il annoncer la confirmation de la tenue des élections dans un pays où deux provinces -l’Ituri et le Nord-Kivu- sont en pleine guerre d’agression et se trouvant dans un état de siège?
Ou va-t-il conseiller le report des élections pour permettre au pays de retrouver sa stabilité totale et, en même temps, permettre à la Commission électorale nationale indépendante -CENI- de réunir les moyens nécessaires pour la bonne tenue des scrutins? Voilà autant de questions pour lesquelles les RD-Congolais attendent être fixés demain.
Devoir constitutionnel, le discours sur l’état de la nation est l’occasion pour le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi de devoir brosser la situation globale dans laquelle se trouve le pays. Ce message qui tombe pratiquement à la veille du lancement de la campagne électorale, va rassurer les uns et les autres sur le respect ou non du délai constitutionnel. En effet, l’adresse du Président de la République est très attendu. Très attendu parce qu’il doit fixer les esprits sur plusieurs points de la vie nationale, notamment sur la lutte contre la corruption, le tribalisme, le banditisme urbain et la vie chère. En effet, les yeux et oreilles de nombreux RD-Congolais seront, ce mardi, tournés vers l’Hémicycle du Palais du peuple.