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Congolité | Des ministres de la République incitent la communauté nationale à la haine: Budimbu en flagrant délit de racisme à Lubumbashi, Justicia Asbl appelle à le poursuivre en justice

En marche vers les élections 2023, annoncées serrées et cruciales, des ministres de la République ratent l’occasion de faire preuve d’excellence dans leurs messages à la population, frisant une campagne électorale précoce.

Didier Budimbu, le ministre des Hydrocarbures, a été aux antipodes de toutes les règles de bienséance et d’élégance, en qualifiant de «chauve-souris, tout candidat né d’un parent à la peau blanche».

De quoi irriter Justicia ASBL qui a craché sa colère sur Budimbu, non sans appeler à des poursuites judiciaires à son encontre pour «incitation à la haine raciale».

L’attitude affichée par des ministres nationaux, dont Budimbu et Bussa, a suscité, dans le chef de cette ASBL, des «vives inquiétudes», car elle favorise «la recrudescence des messages d’incitation à la haine tribale et raciale contre des candidats présidents de la République qui seraient nés d’un parent à la peau blanche».

Cette organisation de défense des droits de l’homme a, dans son communiqué publié mercredi 11 janvier 2023, encouragé la justice à «punir de manière exemplaire» les auteurs des discours de haine qui «compromettent dangereusement l’unité ainsi que la cohésion nationale et son de nature à déboucher sur des atteintes physiques et des violations graves des droits contre cette catégorie des citoyens congolais».

Le regret de Justicia ASBL est de constater que les autorités politiques et administratives, des ministres en premier rang, encouragent la production des messages de haine partant de slogans xénophobes comme «de père et de mère».

Des jeunes katangais ont aussi mis Budimbu en garde alors que les Institutions paraissent lentes à condamner et prévenir ces propos attisant la haine.

De cette attitude dépourvue d’élégance des ministres nationaux, des questions fusent. Ont-ils reçu un ordre pour verser dans des attaques personnelles plutôt que de faire valoir des idées et défendre le bilan du régime? Est-ce par instinct de conservation de pouvoir?

Qu’importe, c’est une sale besogne à laquelle s’est prêté le ministre Didier Budimbu, un repris de justice.
L’homme qui recourt au discours de haine en République Démocratique du Congo, a déjà été condamné pour escroquerie, recel et blanchiment par la justice belge entre 2014 et 2016, affirme le site «www.lecongoquonaime.com» dans un article publié le 25 mars 2022.

LOI

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