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P-DDRCS: Mbusa Nyamwisi salue le projet ACK en faveur des ex-combattants

Ramener à tout prix la paix dans la partie orientale de RD-Congo et rétablir l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire nationale en mettant fin à l’insécurité et à la criminalité, c’est le cheval de bataille du gouvernement de la République. Il s’observe sur le terrain que plusieurs jeunes démobilisés retournent dans les groupes armés à cause d’une mauvaise prise en charge.

«Aucun programme ne prend le relais pour former ces jeunes à devenir une main d’œuvre utile à la société», constate-t-on. Voilà le mobile qui a poussé le Consortium sud-africain -ACK- Civils et Corporate social responsability représenté par Mr Knoetze Anndries Conradus à prendre langue avec le ministre d’Etat en charge de l’Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi. Ledit consortium a expliqué au min’Etat Nyamwisi qu’il a pour objectif de «promouvoir l’investissement, la paix, la sécurité, l’intégration socioéconomique et la reconstruction de la RD-Congo, plus particulièrement dans des zones des conflits».

A en croire Néhémie Tchakubuta Byaombe, Directeur régional de ACK civil, le projet dont son organisation est porteuse va aider «les jeunes désireux de quitter les groupes armés à obtenir des formations dans divers domaines dont notamment la briqueterie, la  menuiserie en bois et métalliques, la plomberie, l’électricité, l’hydraulique, la coupe et couture, l’eau, etc.».

Le consortium sud-africain ACK Civils & Corporate Social dit vouloir s’employer pour la réussite du Programme de désarmement, démobilisation et relèvement communautaire et stabilisation -P-DDRCS. Ce consortium rappelle combien les précédents projets de cantonnements des groupes armés ont connu plutôt des résultats mitigés, faute d’une prise en charge efficiente et d’un encadrement adéquat des éléments démobilisés.

Pour sa part, le ministre d’Etat Antipas Mbusa Nyamwisi ayant la sensibilisation des groupes armés pour leurs immobilisations dans ses attributions, a salué ce projet qui va former les futurs ex-combattants et des jeunes sortis des groupes armés dans les métiers professionnels afin de leur assurer un avenir meilleur et éviter le mouvement de retour dans la brousse. Selon lui, l’oisiveté étant mère de tous les vices, beaucoup ont rejoint leurs chefs de bandes dans la brousse où se sont livrés à des voies de faits dans les villages environnants leur camp.

«Il nous faut chercher des voies et moyens pour transformer ces énergies de haine en force de paix et de développement», a déjà déclaré le ministre d’État en charge de l’Intégration régionale. Sans embauches pérennes au profit de démobilisés, le succès du P-DDRCS ne serait guère garanti. Plus de 130 groupes armés sont répertoriés dans la partie orientale de la RD-Congo.

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