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Au Tripaix de Lubumbashi, Katumbi contre-attaque

Alors que le juge l’a condamné par défaut à 36 mois de prison ferme contre 5 ans requis par le ministère public avec arrestation immédiate et paiement d’un USD million d’amende pour spoliation d’un immeuble dont le Grec Alexandros Stoupis réclame la propriété, le candidat président poursuit à son tour son accusateur pour faux et usage de faux en écriture
Moise Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle, a été cité à comparaitre lundi 21 juin devant le Tribunal de paix de Lubumbashi dans une affaire de spoliation d’un immeuble dont le Grec Alexandros Stoupis, le même qui a trainé le bâtonnier Jean-Claude Muyambo aujourd’hui incarcéré à l’ex-Makala, réclame la propriété.
En l’absence de l’ancien gouverneur de l’ex-Katanga qui séjourne à Londres pour des soins autorisés par le Parquet général de la République, le Parquet près le Tribunal de paix de Kamalondo l’ a condamné par défaut à 36 mois d’emprisonnement avec arrestation immédiate et paiement d’une amende d’un million de dollars.
Réaction virulente de Katumbi dont les avocats ont déposé plainte pour faux et usage de faux, imputations dommageables et dénonciations calomnieuses contre Alexandros Stoupis cité à comparaitre le 11 juillet.
Déjà inculpé d’atteinte à la sûreté de l’Etat dans l’affaire lié au recrutement de présumés mercenaires, Moise Katumbi a été cité à comparaitre mardi à l’audience du Tribunal de paix de Kamalondo à Lubumbashi.
A l’origine de cette nouvelle procédure, une plainte du Grec Alexandros Stoupis pour une affaire de spoliation présumée d’immeuble. Le plaignant accuse le candidat président de faux et usage de faux en écriture pour lui exproprier la parcelle sise n°6 et 8 du croisement des avenues Mahenge et Kato, commune de Kampemba à Lubumbashi.
En l’absence de l’accusé en soins à l’étranger autorisés par le Parquet général de la République mais représenté à l’audience par ses avocats, le tribunal l’a condamné par défaut à 36 mois de prison ferme contre 5 ans requis par le ministère public avec arrestation immédiate et paiement d’amende d’un million de dollars.
La réaction de Moise Katumbi a été imminente et foudroyante. A sa requête, ses avocats ont, à leur tour, traduit le sujet grec en justice. Cité à comparaitre le 11 juillet par devant le Tribunal de paix de Kamalondo, Alexandros est poursuivi pour faux et usage de faux en écriture et dénonciation calomnieuse. La plainte déposée contre lui et à laquelle AfricaNews a eu accès indique que le citant Katumbi «a fait l’objet de multiples sollicitations du cité, consistant à lui revendre l’immeuble» querellé, une propriété de Raphaël Katebe Katoto, frère ainé de Katumbi, en vertu du Certificat d’enregistrement Volume 107 Folio 114 du 11 février 1976.
«Attendu que pour arriver à ses fins, le cité a usé et use des manœuvres frauduleuses pour soutirer l’argent au citant», poursuit la plainte indiquant que Stoupis a produit, utilisé et fait usage d’un faux acte de vente sur cet immeuble prétendument entre Katumbi et Mme Voskanis, ancienne propriétaire de cet immeuble dont le Grec se réclame être fils, acte ayant servi de pièce à conviction dans le procès pénal initié contre l’ancien gouverneur de l’ex-Katanga devant le Tribunal de paix de Kamalondo en date du 20 juin 2016 sous RP. 75521. Ces actes sont constitutifs d’infraction de faux et usage de faux, prévus et punis par les articles 124 et 126 du Code pénal livre II.
La plainte indique aussi que le cité Stoupis s’est buté au refus catégorique de Katumbi de négocier ou racheter un immeuble appartenant à son frère Katebe mais ne s’est pas empêché de se confectionner un faux acte de vente jamais reconnu par Katumbi dans le but de s’approprier l’immeuble et demande que le cité soit condamné pour imputations dommageables et dénonciations calomnieuses.
Les avocats de Katumbi réclament la condamnation de Stoupis à des peines prévues par la loi et une amende d’1 million de dollars.
AKM
Edition AfricaNews 1242 kkk

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