Assurément, à l’approche des élections générales: présidentielle, législatives nationales et provinciales ainsi que celles de conseillers communales, prévues le 20 décembre 2023, les députés sont préoccupés par leur campagne électorale que par le travail législatif. En réalité, la session de septembre qui est essentiellement budgétaire risque de ne pas se clôturer à sa date constitutionnelle du 15 décembre. Restituant la conférence des présidents tenue mardi 19 septembre, le rapporteur de l’Assemblée nationale, Joseph Lembi Libula, l’a clairement confirmé: «Ce qu’il faut retenir de cette rencontre est que cette session est la dernière de cette législature. Le calendrier des travaux sera écourté par rapport aux élections qui se tiendront le 20 décembre de cette année».
En perspective de ces élections, la conférence des présidents a fixé les priorités de cette session. «Nous avons donné priorité à certaines matières notamment la reddition des comptes, la loi des finances pour l’exercice 2024 et quelques projets de ratification. Les échanges étaient fructueux et nous étions d’accord pour l’adoption de ce calendrier qui est plus pratique», a souligné le rapporteur de la Chambre basse du Parlement. A l’issue de cette réunion, il ressort aussi que la toute première séance plénière de la session ordinaire de septembre aura lieu aujourd’hui mercredi 20 septembre avec ordre du jour l’examen et l’adoption du projet de calendrier des travaux de ladite session. La réunion a également décidé de convoquer la deuxième plénière de la semaine pour le vendredi 22 septembre en vue d’examiner et d’adopter le projet de loi portant reddition des comptes de l’exercice 2022.