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Arrestation de François Beya: le dossier contre lui est vide

Le Collectif Free François Beya Kasonga exige la libération immédiate et sans condition de ce dernier et de son secrétaire particulier, Guy Vanda, de son protocole, David Cikapa ainsi que de son garde du corps, Jean-Pierre Kalenga, en l’absence de charges concrètes et précises. Dans son communiqué de presse rendu public le 9 mars 2022 à Kinshasa, le Collectif appelle à l’implication personnelle du président de la République dans la libération de François Beya car, la poursuite à durée indéterminée de sa détention illégale et arbitraire fait lui un prisonnier politique du nouveau régime, un régime qu’il a servi honorablement. Pour le Collectif, jusqu’à ce jour, aucune charge précise n’a été avancée contre François Beya.

Dès sa constitution, le Collectif Free François Beya insiste sur des nombreuses irrégularités émaillant la procédure pré-judiciaire contre le Conseiller spécial en matière de sécurité du Chef de l’Etat RD-congolais. «Ces irrégularités s’expliquent notamment parce que le dossier contre lui est vide», souligne le Collectif. «François Beya est pourtant détenu arbitrairement depuis le 5 février, il a fallu attendre la sortie officielle du Free François Beya, le 1er mars 2022, pour que La voix des sans voix demande, le 4 mars 2022, aux autorités de tout mettre en œuvre pour humaniser les conditions de sa détention», se plaint, mercredi en conférence de presse fermée, le Collectif Free François Beya.

Par ailleurs, le Collectif interpelle Maître Georges Kapiamba de l’ACAJ sur ses propos concernant les conditions de François Beya Kasonga. «Quand un défenseur des droits de l’homme de sa qualité passe à la radio pour affirmer que toutes les conditions de sa détention sont réunies, Maitre Georges Kapiamba se comporte comme un agent de sécurité, un agent de l’ANR», déplore le Collectif, invitant les ONG des droits de l’Homme à plus de courage en vue de préserver la vie de François Beya, qui court un grand danger.

En effet, le Conseiller spécial en matière de sécurité du Président Tshisekedi est victime d’une cabale menée contre lui au départ du Palais présidentiel. Le Collectif s’inquiète également de la situation sécuritaire de tous ses membres, et plus spécifiquement, celle des activistes des droits de l’Homme, Victor Tesongo et Jean-Pierre Mulumba. «Inquiétés par l’ANR, ils sont obligés actuellement de rester en clandestinité parce qu’ils dénoncent des violations des droits de l’Homme et revendiquent le respect des droits et libertés de François Beya et ses proches actuellement incarcérés à l’ANR», révèle le Collectif Free François Beya, se réservant ainsi le droit de porter plainte devant les instances judiciaires nationales et internationales contre l’Administrateur général de l’ANR, Jean-Hervé Mbelu, pour menaces, intimidations et harcèlements à l’endroit de ces membres. Ci-dessous, le communiqué de presse du Collectif Free François Beya.

Comm.-de-presse-FFBK

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