Le député élu de Matadi s’est illustré d’une drôle de manière dans une correspondance postée sur Facebook et adressée au président de l’Assemblée provinciale du Bas-Congo avec ampliation à plusieurs autorités de la République. Il y a commis des fautes de français remarquées
Albert Fabrice Puela serait-il fâché contre la langue de Molière? Décidé à faire des attaques abjectes contre le speaker de l’Assemblée provinciale du Bas-Congo Léonard Nsimba dans un brulot posté sur Facebook et transmis aux autorités du pays, Puela ne s’est pas seulement fait remarquer que par son manque de courtoisie. Visiblement poussé par une indéniable intention de nuire, il a surtout commis des monstruosités.
Le résultat s’est affiché ainsi à la face du monde: deux grosses fautes d’orthographe et une dizaine d’erreurs de ponctuation, à savoir des placements malencontreux des virgules et l’absence d’un accent sur le mot «reaction». La ponctuation, cette plaie qui suit certains jusque sur les bancs, à l’hémicycle! «Aujourd’hui la province se meurt avec un Gouverneur qui non seulement gère très mal la province en détournant les biens et deniers de la province, mais aussi en instaurant les méthodes de la Ghestapo en faisant tabasser un Député national», a couché Puela, inventant ainsi un néologisme à la place du mot français «Gestapo».
Selon le dictionnaire Larousse, Gestapo est l’abréviation de GeheimeStaatspolizei -traduisez Police secrète d’Etat-, la Police politique du IIIème Reich, créée en 1933, réorganisée en 1936 par H. Himmler et R. Heydrich, qui sévit en Allemagne et dans tous les territoires occupés par les forces nazies. La plus grosse bourde, Puela la glisse quand, dans le dernier paragraphe, il confond «hôtel des intérêts» et «autel des intérêts».
Le député s’est emmêlé les pinceaux! Encore un néologisme. Encore une bévue signée Puela, immédiatement relevée par tous les francophiles qui ont accès à son courrier. Ces erreurs suscitent des railleries à l’Assemblée provinciale du Bas-Congo. Une occasion pour les proches de Léonard Nsimba et des amoureux du français de moquer, à leur tour, le député national sur les réseaux sociaux, postant des commentaires sarcastiques.
Anecdotes ou signes d’un cas politique, ces écarts sont un ridicule qui tue le bouillant Puela, confronté à une moquerie générale, dépassant le simple cadre du Facebook. Les amoureux du français restent vigilants vis-à-vis du fauteur. Leçon: la chambre basse, loin d’être un théâtre de rêve, est souvent celui des petites phrases bien senties et des répliques vengeresses bien pimentées. «AfricaNews» publie ce brulot afin que nul n’en ignore.
A l’Honorable Président de l’Assemblée Provinciale du Bas-Congo Matadi
Concerne : Notre profonde indignation.
Honorable Président,
Au nom et pour le compte de tous les habitants du Bas-Congo dont les né-Kongo plus particulièrement, nous nous faisons le devoir de vous adresser la présente car, continuer à nous taire, serait une complicité indigne de nous et du grand peuple que nous représentons.
Nous qui occupons des postes de responsabilité à quelque niveau que ce soit, devons-nous être conscients que la roue de l’histoire tourne inexorablement et qu’il nous revient de bien jouer notre partition car le jugement de la postérité risquerait d’être implacable à notre égard.
Honorable Président, chaque société est régie par des normes; sur le plan national, la Constitution fait de l’Assemblée Provinciale la première Institution de la Province. Et la loi portant libre administration des Provinces ne dit par le contraire.
Honorable Président, avec tout le respect dû aux fonctions que vous occupez, nous nous donnons la liberté de vous exprimer la profonde indignation non seulement des Né-Kongo de partout, mais aussi, l’entorse que vous faites au bon sens à cause de votre comportement, en assistant avec une passivité complice, à la dérive de la Province.
Honorable, être Président d’une Assemblée provinciale ne veut pas dire, s’asseoir devant ses pairs, user et abuser du marteau de commandement, recevoir des libéralités en terme de villas, jeeps, tracteurs, espèces sonnantes et trébuchantes de la part de l’exécutif provincial, mais, incarner un leadership provincial visionnaire et éclairé au profit du peuple qui vous a mandaté, vous et ceux que vous dirigez. Les intérêts du peuple devraient toujours primer.
Nous n’ignorons pas que votre passage dans certains services et dans les différents cabinets politiques tel celui du sénateur Yerodia alors, un des vice Présidents de la République, ainsi que l’ancien Gouverneur Séraphin Bavuidi dont vous avez été le parsec, vous impose respect, loyauté et allégeance vis-à-vis de votre hiérarchie. Nous nous posons la question de savoir pourquoi vous vous maintenez dans ce conditionnement de Pavlov?
En vertu de quoi ou de quel principe pouvez-vous, vous permettre d’annuler une plénière consacrée au contrôle parlementaire juste pour aller assister avec plusieurs de vos collègues à la conférence de presse de Monsieur le Gouverneur de province du Bas-Congo? En vertu de quoi, en date du 23 février 2014, vous êtes-vous permis, vous et la quasi-totalité de vos collègues et collaborateurs de l’Assemblée provinciale, d’accompagner le Gouverneur à Kinshasa, dans son show politico-religieux à Nzo-di-kanda -Limete- devant la première Dame et l’évêque du diocèse de Boma?
Puisque, c’est la mode, pourquoi n’avez-vous pas fait autant à la messe d’action de grâce des ressortissants du diocèse de Matadi? A moins que l’espace couvert par ledit diocèse ne fasse pas partie de votre juridiction -la province du Bas-Congo.
Comment comprendre que vous et mêmes vos collègues puissiez abandonner toutes vos activités, pour aller assister au meeting du Gouverneur, dans la ville de Boma au début de son mandat? Comment comprendre que lors de la remise et reprise entre l’ancien gouverneur intérimaire DéograciasNkusuKunziBikawa et celui qui parait être aujourd’hui votre chef hiérarchique, vous vous êtes permis de prendre les clés de contact du matériel roulant du gouvernorat? Etes-vous redevenu collaborateur du gouverneur?
Honorable Président, même auprès du Né-Kongo moyen, on ne peut pas comprendre un seul instant, que la note technique d’un collaborateur périphérique du gouverneur, avocat fût-il, et vous transmise par ce dernier, vous ait lié au point de vous opposer à ce jour, au retour des députés provinciaux à l’Assemblée provinciale conformément à un arrêt de la Cour suprême de justice, pourtant exécuté sans atermoiement dans d’autres provinces?
Honorable président, il nous revient que des jeunes de la province, pour être simplement venus vous demander l’exécution dudit arrêt, ont été arrêtés par les gardes du corps du gouverneur, sous votre regard complice et sans une reaction de votre part, fût-ce pour la forme.
Tous ces écueils attristent et révoltent le peuple Kongo, dont vous êtes supposé être le premier leader.
Devons-nous vous rappeler que l’un de vos plus vaillants prédécesseurs, que le peuple Kongo ne cessera de pleurer, l’Honorable François KimasiMatuikuBasaula avait, devant toute la notabilité kongo, et en présence du Chef de l’Etat, pris la parole à Kisantu, au nom de tout le peuple Kongo, en posant tous les problèmes que connaît la communauté Kongo, de Kasangulu à Moanda. Il n’hésitait jamais de prendre à défaut le gouverneur lorsque l’intérêt supérieur du peuple était en jeu. Pourquoi ne pouvez-vous pas en faire autant?
Il nous revient aussi que vous étiez parmi les initiateurs du contrôle de la gestion du regretté Honorable Kimasi, contrôle qui avait entraîné son éviction à la tête de l’Assemblée provinciale, même s’il n’a jamais été démontré les charges mises contre lui. Comment à votre tour, toute tentative de contrôle, dans les mêmes buts qu’autrefois, est étouffée par le Gouverneur, usant des méthodes que l’on connait.
Aujourd’hui la province se meurt avec un Gouverneur qui non seulement gère très mal la province en détournant les biens et deniers de la province, mais aussi en instaurant les méthodes de la Ghestapo en faisant tabasser un Député national dans sa circonscription électorale, et pour la toute première fois, porte plainte contre des Députés, dont ses propres frères, sans que vous ne bronchiez le moins du monde. L’argent de la rétrocession des entités territoriales décentralisées est détourné par l’exécutif provincial sous votre regard complice. Les postes de responsabilité au niveau de la province sont monnayés, l’argent de la province est dilapidé pour affréter des avions juste pour le confort d’un homme, qui pourtant divise la province et vous êtes incapable de l’interpeller.
Devons-nous comprendre qu’être de la même famille politique que le gouverneur équivaut à sacrifier l’intérêt du peuple Kongo à l’hôtel des intérêts personnels. Il s’avère que vous continuerez à diriger la première institution de notre province, mais nous vous demandons, aujourd’hui plus que jamais, de vous ressaisir en cessant de vous comporter comme un secrétaire particulier du Gouverneur, en vous rendant chaque jour à son cabinet, car c’est le contraire qui devrait être vécu. N’est-ce pas votre institution qui doit veiller à la réalisation du programme d’action que vous aviez voté? Arrêtez s’il vous plaît, de ridiculiser notre par votre comportement.
Veuillez agréer, Honorable Président, l’expression de nos sentiments de profond regret.
PUELA Albert Fabrice
Député National
puelaalce@yahoo.fr et puelaalbertfabrice@gmail.com
Albert Fabrice Puela serait-il fâché contre la langue de Molière? Décidé à faire des attaques abjectes contre le speaker de l’Assemblée provinciale du Bas-Congo Léonard Nsimba dans un brulot posté sur Facebook et transmis aux autorités du pays, Puela ne s’est pas seulement fait remarquer que par son manque de courtoisie. Visiblement poussé par une indéniable intention de nuire, il a surtout commis des monstruosités.
Le résultat s’est affiché ainsi à la face du monde: deux grosses fautes d’orthographe et une dizaine d’erreurs de ponctuation, à savoir des placements malencontreux des virgules et l’absence d’un accent sur le mot «reaction». La ponctuation, cette plaie qui suit certains jusque sur les bancs, à l’hémicycle! «Aujourd’hui la province se meurt avec un Gouverneur qui non seulement gère très mal la province en détournant les biens et deniers de la province, mais aussi en instaurant les méthodes de la Ghestapo en faisant tabasser un Député national», a couché Puela, inventant ainsi un néologisme à la place du mot français «Gestapo».
Selon le dictionnaire Larousse, Gestapo est l’abréviation de GeheimeStaatspolizei -traduisez Police secrète d’Etat-, la Police politique du IIIème Reich, créée en 1933, réorganisée en 1936 par H. Himmler et R. Heydrich, qui sévit en Allemagne et dans tous les territoires occupés par les forces nazies. La plus grosse bourde, Puela la glisse quand, dans le dernier paragraphe, il confond «hôtel des intérêts» et «autel des intérêts».
Le député s’est emmêlé les pinceaux! Encore un néologisme. Encore une bévue signée Puela, immédiatement relevée par tous les francophiles qui ont accès à son courrier. Ces erreurs suscitent des railleries à l’Assemblée provinciale du Bas-Congo. Une occasion pour les proches de Léonard Nsimba et des amoureux du français de moquer, à leur tour, le député national sur les réseaux sociaux, postant des commentaires sarcastiques.
Anecdotes ou signes d’un cas politique, ces écarts sont un ridicule qui tue le bouillant Puela, confronté à une moquerie générale, dépassant le simple cadre du Facebook. Les amoureux du français restent vigilants vis-à-vis du fauteur. Leçon: la chambre basse, loin d’être un théâtre de rêve, est souvent celui des petites phrases bien senties et des répliques vengeresses bien pimentées. «AfricaNews» publie ce brulot afin que nul n’en ignore.
A l’Honorable Président de l’Assemblée Provinciale du Bas-Congo Matadi
Concerne : Notre profonde indignation.
Honorable Président,
Au nom et pour le compte de tous les habitants du Bas-Congo dont les né-Kongo plus particulièrement, nous nous faisons le devoir de vous adresser la présente car, continuer à nous taire, serait une complicité indigne de nous et du grand peuple que nous représentons.
Nous qui occupons des postes de responsabilité à quelque niveau que ce soit, devons-nous être conscients que la roue de l’histoire tourne inexorablement et qu’il nous revient de bien jouer notre partition car le jugement de la postérité risquerait d’être implacable à notre égard.
Honorable Président, chaque société est régie par des normes; sur le plan national, la Constitution fait de l’Assemblée Provinciale la première Institution de la Province. Et la loi portant libre administration des Provinces ne dit par le contraire.
Honorable Président, avec tout le respect dû aux fonctions que vous occupez, nous nous donnons la liberté de vous exprimer la profonde indignation non seulement des Né-Kongo de partout, mais aussi, l’entorse que vous faites au bon sens à cause de votre comportement, en assistant avec une passivité complice, à la dérive de la Province.
Honorable, être Président d’une Assemblée provinciale ne veut pas dire, s’asseoir devant ses pairs, user et abuser du marteau de commandement, recevoir des libéralités en terme de villas, jeeps, tracteurs, espèces sonnantes et trébuchantes de la part de l’exécutif provincial, mais, incarner un leadership provincial visionnaire et éclairé au profit du peuple qui vous a mandaté, vous et ceux que vous dirigez. Les intérêts du peuple devraient toujours primer.
Nous n’ignorons pas que votre passage dans certains services et dans les différents cabinets politiques tel celui du sénateur Yerodia alors, un des vice Présidents de la République, ainsi que l’ancien Gouverneur Séraphin Bavuidi dont vous avez été le parsec, vous impose respect, loyauté et allégeance vis-à-vis de votre hiérarchie. Nous nous posons la question de savoir pourquoi vous vous maintenez dans ce conditionnement de Pavlov?
En vertu de quoi ou de quel principe pouvez-vous, vous permettre d’annuler une plénière consacrée au contrôle parlementaire juste pour aller assister avec plusieurs de vos collègues à la conférence de presse de Monsieur le Gouverneur de province du Bas-Congo? En vertu de quoi, en date du 23 février 2014, vous êtes-vous permis, vous et la quasi-totalité de vos collègues et collaborateurs de l’Assemblée provinciale, d’accompagner le Gouverneur à Kinshasa, dans son show politico-religieux à Nzo-di-kanda -Limete- devant la première Dame et l’évêque du diocèse de Boma?
Puisque, c’est la mode, pourquoi n’avez-vous pas fait autant à la messe d’action de grâce des ressortissants du diocèse de Matadi? A moins que l’espace couvert par ledit diocèse ne fasse pas partie de votre juridiction -la province du Bas-Congo.
Comment comprendre que vous et mêmes vos collègues puissiez abandonner toutes vos activités, pour aller assister au meeting du Gouverneur, dans la ville de Boma au début de son mandat? Comment comprendre que lors de la remise et reprise entre l’ancien gouverneur intérimaire DéograciasNkusuKunziBikawa et celui qui parait être aujourd’hui votre chef hiérarchique, vous vous êtes permis de prendre les clés de contact du matériel roulant du gouvernorat? Etes-vous redevenu collaborateur du gouverneur?
Honorable Président, même auprès du Né-Kongo moyen, on ne peut pas comprendre un seul instant, que la note technique d’un collaborateur périphérique du gouverneur, avocat fût-il, et vous transmise par ce dernier, vous ait lié au point de vous opposer à ce jour, au retour des députés provinciaux à l’Assemblée provinciale conformément à un arrêt de la Cour suprême de justice, pourtant exécuté sans atermoiement dans d’autres provinces?
Honorable président, il nous revient que des jeunes de la province, pour être simplement venus vous demander l’exécution dudit arrêt, ont été arrêtés par les gardes du corps du gouverneur, sous votre regard complice et sans une reaction de votre part, fût-ce pour la forme.
Tous ces écueils attristent et révoltent le peuple Kongo, dont vous êtes supposé être le premier leader.
Devons-nous vous rappeler que l’un de vos plus vaillants prédécesseurs, que le peuple Kongo ne cessera de pleurer, l’Honorable François KimasiMatuikuBasaula avait, devant toute la notabilité kongo, et en présence du Chef de l’Etat, pris la parole à Kisantu, au nom de tout le peuple Kongo, en posant tous les problèmes que connaît la communauté Kongo, de Kasangulu à Moanda. Il n’hésitait jamais de prendre à défaut le gouverneur lorsque l’intérêt supérieur du peuple était en jeu. Pourquoi ne pouvez-vous pas en faire autant?
Il nous revient aussi que vous étiez parmi les initiateurs du contrôle de la gestion du regretté Honorable Kimasi, contrôle qui avait entraîné son éviction à la tête de l’Assemblée provinciale, même s’il n’a jamais été démontré les charges mises contre lui. Comment à votre tour, toute tentative de contrôle, dans les mêmes buts qu’autrefois, est étouffée par le Gouverneur, usant des méthodes que l’on connait.
Aujourd’hui la province se meurt avec un Gouverneur qui non seulement gère très mal la province en détournant les biens et deniers de la province, mais aussi en instaurant les méthodes de la Ghestapo en faisant tabasser un Député national dans sa circonscription électorale, et pour la toute première fois, porte plainte contre des Députés, dont ses propres frères, sans que vous ne bronchiez le moins du monde. L’argent de la rétrocession des entités territoriales décentralisées est détourné par l’exécutif provincial sous votre regard complice. Les postes de responsabilité au niveau de la province sont monnayés, l’argent de la province est dilapidé pour affréter des avions juste pour le confort d’un homme, qui pourtant divise la province et vous êtes incapable de l’interpeller.
Devons-nous comprendre qu’être de la même famille politique que le gouverneur équivaut à sacrifier l’intérêt du peuple Kongo à l’hôtel des intérêts personnels. Il s’avère que vous continuerez à diriger la première institution de notre province, mais nous vous demandons, aujourd’hui plus que jamais, de vous ressaisir en cessant de vous comporter comme un secrétaire particulier du Gouverneur, en vous rendant chaque jour à son cabinet, car c’est le contraire qui devrait être vécu. N’est-ce pas votre institution qui doit veiller à la réalisation du programme d’action que vous aviez voté? Arrêtez s’il vous plaît, de ridiculiser notre par votre comportement.
Veuillez agréer, Honorable Président, l’expression de nos sentiments de profond regret.
PUELA Albert Fabrice
Député National
puelaalce@yahoo.fr et puelaalbertfabrice@gmail.com