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Affaire parcelle ECC: les Nzimbi prennent la défense de Bahati

L’église CSEA avait donné cette parcelle aux enfants de feu Révérend Gabriel Nzimbi conformément à la volonté exprimée par l’illustre disparu de son vivant. A leur tour, les enfants ont aussi fait une donation d’une partie du terrain à leur propre église ICC et vendu l’autre partie à Modeste Bahati

Un démenti cinglant. C’est celui fait par les enfants du Révérend Gabriel Nzimbi dans l’affaire dite «spoliation du temple de l’ECC par le Professeur Modeste Bahati». En effet, Aurelia Mutanda Nzimbi, fille du propriétaire de la parcelle querellée, a démonté de fond en comble cette affaire qu’elle a qualifiée d’une vaste campagne médiatique nauséabonde relevant simplement de calcul politique.

Entourée des membres de la Communauté du Saint Esprit en Afrique -CSEA-, église où son défunt père était vice-président, et des membres de sa famille, elle a fait savoir que la parcelle convoitée par l’ECC appartient bel et bien à son défunt père le Révérend Gabriel Nzimbi Nsadisi qui l’avait acquise en 1982 sur ses fonds propres comme d’autres biens immobiliers en faveur de cette Communauté dont il fut la deuxième personnalité.

«C’est lors d’une assemblée générale de la CSEA au cours du dernier trimestre 2019 que la CSEA fit une donation de la parcelle à nous les enfants de feu Révérend Gabriel Nzimbi Nsadisi en nous avouant que telle était la volonté de notre défunt père et qu’elle s’était engagée à l’exécuter. Nous, les enfants, avons énormément apprécié cette marque d’honnêteté et nous nous sommes engagés par écrit à réaliser différentes actions déjà programmées par notre défunt père, ce au bénéfice de la CSEA», a déclaré la fille dub propriétaire de la parcelle querellée.

Membres de l’église Impact centre chrétien -ICC-, les enfants du Révérend Gabriel Nzimbi ont à leur tour fait une donation d’une partie du terrain à leur église. L’autre partie, a-t-elle expliqué, ils l’ont vendue au Professeur Modeste Bahati. «C’est le hasard des circonstances qui ont amené Bahati comme client. Celui-ci est donc un acquéreur de bonne foi, qui a acquis ce bien régulièrement», a souligné Aurelia Mutanda Nzimbi.

Dans son démenti, l’oratrice a été très claire: «cette parcelle n’appartient pas à l’ECC mais plutôt à la Communauté du Saint Esprit en Afrique qui l’a donnée aux enfants du Révérend feu Gabriel Nzimbi». 

Pour elle, salir les enfants Nzimbi, est une manière de chercher à imprimer dans leur esprit les propos de la Bible qui disent que «ce n’est pas tous ceux qui m’appellent Seigneur qui sont mes enfants, il y a des loups parmi vous». «Salir la réputation du Professeur Modeste Bahati par une campagne médiatique nauséabonde relève simplement du calcul politique dont une nouvelle cabale lui attribue l’acquisition de l’hôtel Memling. Un mensonge grotesque monté par ceux qui croient qu’il faut à tout prix évacuer Bahati pour se tailler une place au soleil», a-t-elle regretté.

Evoquant le certificat d’enregistrement de cette parcelle tant vanté par certains médias, l’oratrice révèle que trois éléments majeurs se trouvant sur ce certificat, attestent incontestablement que la parcelle est bel et bien la propriété de la CSEA. «Je vous prie de noter qu’il figure sur ce certificat trois éléments qui attestent incontestablement et sans équivoque que ladite parcelle est la propriété exclusive de la CSEA, à savoir:  la date de création n’est pas celle de l’ECC mais bel et bien celle de la CSEA, c’est-à-dire le 12 février 1961, la date de publication au Journal officiel des statuts de la CSEA et l’adresse du bureau de liaison de la Communauté  -Rue Nkulu, n°84, commune de Bandalungwa- et autre propriété de notre défunt père, le Révérend Gabriel Nzimbi Nsadisi. Cette adresse n’est pas celle du siège social de l’ECC», a-t-elle expliqué.

Dans sa réaction, l’enfant Nzimbi a indiqué que si le bien en cause appartenait à l’ECC, seul son nom y figurerait. A la question de savoir pourquoi le nom de la CSEA aux côtés de celui de l’ECC, elle a estimé que la réponse se trouve bien dans les statuts de l’Eglise du Christ au Congo qui indiquent que la dénomination composée du nom d’ECC barre avec un numéro n’est qu’un simple label.

Elle a fait savoir que le certificat d’enregistrement d’origine couvrant la parcelle était perdu en 2016. «Si l’ECC était propriétaire, le cadastre dépositaire du registre immobilier aurait requis la présence ou la correspondance de l’ECC pour procéder au remplacement dudit certificat. Cependant, ce fut le représentant légal de la CSEA, le Révérend Muloki qui avait initié cette demande qui a permis au conservateur d’annuler le titre en vertu de la loi foncière et a précédé au remplacement du titre perdu auquel personne ne fit opposition», a-t-elle martelé.

Et d’ajouter: «contrairement aux affirmations de l’ECC et de certains médias sous informés, il n’y a jamais eu de temple sur la parcelle en cause. Les deux bâtiments s’y trouvant sont principalement ceux construits par notre défunte mère, Hélène Badeza-ba-Babeyinga, épouse de feu Révérend Gabriel Nzimbi». Lire l’intégralité du dossier.

Dorian KISIMBA


Affaire dite «Spoliation du temple de l’ECC par le Professeur Modeste Bahati»

Une campagne médiatique nauséabonde relevant d’un calcul politique

Mesdames et Messieurs, les journalistes et professionnels des médias,

Nous vous remercions d’avoir répondu à notre invitation. Nous tenons à rappeler que votre métier est noble et qu’aucun ne devra ternir son image comme certains l’exercent actuellement au mépris des principes et règles qui le régissent dans notre pays. Point n’est besoin de les citer, car vous-mêmes, hommes et femmes, pétris de talents et professionnels rompus, vous vous plaignez parfois de la manière dont certains dans votre corporation écrivent et racontent comme parole d’évangile quelques incohérences jusqu’à charger abusivement des gens sans leur donner une moindre occasion de donner leur version des faits.

Aujourd’hui, je me dois d’apporter un démenti sur les faussetés véhiculées par un petit média dont je tais le nom pour ne pas beaucoup le valoriser. J’ai beaucoup d’estime pour les médias présents dont le travail respectant l’éthique et la déontologie constitue une valeur. Hélas, votre image est ternie par des apprentis journalistes qui privilégient le sensationnel -le buzz- plutôt que la vraie information. Un vrai journaliste se doit de rechercher la vérité. Il n’affirme rien sans avoir la preuve.

Historique de la parcelle

Cependant, je vous laisse découvrir la vérité sur la parcelle tant convoitée par l’Église du Christ au Congo -ECC. L’histoire de cette parcelle renvoie à Feu Révérend Gabriel Nzimbi Nsadisi, notre défunt père, citoyen congolais, originaire de la province du Kongo central. L’appartenance de Feu Révérend Gabriel Nzimbi Nsadisi au sein de la Communauté du Saint Esprit en Afrique -CSEA en sigle- remonte aux origines de cette communauté, créée le 12 février 1961. Celui-ci a acquis sur ses fonds propres plusieurs biens immobiliers en faveur de la communauté. Ainsi, la parcelle faisant l’objet de convoitise par l’ECC a été achetée en 1982 avec les deniers de notre défunt père feu Gabriel Nzimbi Nsadisi.

C’est dans ce contexte que mandaté par ce dernier, le Révérend Muloki, en sa qualité de représentant légal de la Communauté du Saint-Esprit en Afrique déjà en 1980 -année d’obtention de la personnalité civile de celle-ci- va procéder à l’acquisition de la concession susmentionnée et aux démarches administratives y afférentes.

Le Révérend Muloki la représentation légale de la Communauté du Saint-Esprit en Afrique quittera la communauté en 1986 et reviendra à sa tête comme Président lors de l’Assemblée générale de 2017. Il convient de préciser que depuis 1980 jusqu’à sa retraite en 2004, à la même époque, notre défunt père, fut vice-président statutaire de la CSEA. Fort de la personnalité civile, la CSEA va adhérer en 1981 et pour la première fois à la plateforme ECZ -actuellement ECC- laquelle regroupe en son sein plusieurs communautés. La CSEA portera le label 79ème Communauté lui octroyé par l’ECC. Par ailleurs, au cours de son histoire, la CSEA a adhéré 3 fois à l’ECC -en 1981, 1986 et 1997- et s’en est retirée autant de fois, -en 1984 et en 1992-, le dernier retrait datant de décembre 2019.

La résolution de retrait, entérinée par l’assemblée générale de la CSEA, a fait l’objet d’une publication au journal officiel et transmise pour information au ministère de la Justice. Selon les statuts de l’ECC, l’adhésion à l’ECC comme le retrait de celle-ci sont libres. Il sied de noter que l’adhésion se matérialise par l’attribution d’un numéro au côté du nom de la communauté qui adhère.

Mais l’adhésion en question ne donne pas naissance à une nouvelle personne juridique et l’ECC n’absorbe pas non plus la communauté adhérente ni son patrimoine. Aucune église qui adhère à l’ECC n’acquiert une autre personnalité juridique que celle qui lui a été octroyée individuellement à l’origine. Soit par ordonnance présidentielle -tel a été le cas de la CSEA en 1980- soit par le ministère de la Justice -comme c’est le cas aujourd’hui. La communauté demeure une personne juridiquement distincte de l’ECC malgré son adhésion.

L’adhésion ne crée pas non plus une indivision sur les biens immobiliers de l’un et de l’autre. Les biens des membres demeurent leurs biens propres; ce qui signifie que leur patrimoine n’appartient nullement à l’Église du Christ au Congo. Quant au Certificat d’enregistrement tant vanté par certains médias, on lit en effet, les dénominations «Eglise du Christ au Congo»/Communauté du Saint Esprit en Afrique, se contentant du premier nom couché sur ce certificat sans pour autant lire la suite. Veuillez, je vous prie de noter qu’il figure sur ce Certificat trois éléments qui attestent incontestablement et sans équivoque aucun que ladite parcelle est la propriété exclusive de la Communauté du Saint-Esprit en Afrique à savoir:

1. La date de création n’est pas celle de l’Église du Christ au Congo mais bel et bien celle de la Communauté du Saint-Esprit en Afrique, c.-à-d. le 12 février 1961;

2. La date de publication au journal officiel des statuts de la CSEA;

3. L’adresse du bureau de liaison de la Communauté -Rue Nkulu, n°84, commune de Bandalungwa- et autre propriété de notre défunt père, le Révérend Gabriel Nzimbi Nsadisi. Vous remarquerez que cette adresse n’est absolument pas celle du siège social de l’ECC.

Ces explications sont importantes pour comprendre que la mention ECC/CSEA sur le certificat d’enregistrement établi en 2004 dont fait état l’ECC prouve justement le contraire de ce qu’on voudrait faire dire à ce certificat. Ce dernier appartient exclusivement à la CSEA. En effet, si le bien en cause appartenait à l’ECC, seul son nom y figurerait.

La question à se poser est celle de savoir: «pourquoi le nom de la CSEA aux côtés de celui de l’ECC?». La réponse réside dans les statuts de l’ECC qui indiquent que la dénomination composée du nom d’ECC barre avec un numéro n’est qu’un simple label. La parcelle convoitée appartenait bien à la CSEA, elle possède tous les documents de son acquisition, ce qui n’est pas le cas de l’ECC qui n’a rien d’autre à brandir qu’une copie de mauvaise qualité du Certificat d’enregistrement de 2004.

Au cours de l’année 2016, le Certificat d’enregistrement d’origine couvrant la parcelle a été perdu. Si l’ECC était propriétaire, le cadastre dépositaire du registre immobilier aurait requis la présence ou la correspondance de l’ECC pour procéder au remplacement dudit certificat. Cependant, ce fut le représentant légal de la CSEA, à savoir le Révérend Muloki qui initia cette demande.

Le conservateur annulant le titre en vertu de la loi dite «foncière» procéda au remplacement du titre perdu auquel personne ne fit opposition. Par ailleurs, contrairement aux affirmations de l’ECC, et de certains journalistes sous-informés, il n’y a jamais eu de temple sur la parcelle en cause. Les seuls bâtiments s’y trouvant sont principalement ceux construits par notre défunte mère -Maman Hélène Badeza-ba Babeyinga, épouse de Feu Révérend Gabriel Nzimbi Nsadisi.

Dites-moi, je vous prie, à quel titre, eut-elle à le faire si ce n’est en qualité de membre effectif de la CSEA? Et si l’ECC en eut été propriétaire, qu’a-t-elle érigé sur ce terrain? Lors d’une assemblée générale de la CSEA au cours du dernier trimestre 2019, la CSEA fit une donation de la parcelle à nous les enfants de Feu Révérend Gabriel Nzimbi Nsadisi en nous avouant que telle était la volonté de notre défunt père et qu’elle s’était engagée à l’exécuter. Nous, les enfants ont énormément apprécié cette marque d’honnêteté et nous nous sommes engagés par écrit à réaliser différentes actions déjà programmées par notre défunt père, ce au bénéfice de la CSEA.

Néanmoins, nous reconnaissons que les autorités foncières avaient été induites en erreur en rappelant notre Certificat d’enregistrement. Cependant, sur présentation de nos pièces, c’est à bon droit que ces dernières ont reporté leur décision.

Au demeurant, parce que nous les enfants Nzimbi, nous sommes tous membres de l’église Impact Centre Chrétien -ICC en sigle- et surtout parce que plusieurs témoignages ont confirmé que le vœu de notre défunt père fut que ce terrain soit un endroit d’adoration et de prières, nous les enfants, nous avons fait à notre tour une donation d’une partie du terrain à notre église «Impact Centre Chrétien» -ICC en sigle.

C’est ainsi que nous avons vendu le reste de la parcelle au professeur Bahati pas pour nous en servir comme un paravent parce que ce n’était pas du tout ce que nous recherchions. D’ailleurs, nous n’avions rien à craindre de personne. C’est le hasard des circonstances qui l’ont amené comme client. Celui-ci est donc un acquéreur de bonne foi, qui a en outre acquis ce bien régulièrement.

Salir ainsi, la réputation de la CSEA par des affirmations mensongères c’est vraiment conforter celle-ci dans la décision qu’elle a prise de se retirer de l’ECC comme tant d’autres communautés avant elle et après elle.

Salir les enfants Nzimbi c’est imprimer définitivement dans leur esprit les propos de la Bible qui disent: «Ce n’est pas tous ceux qui m’appellent Seigneur qui sont mes enfants, il y a des loups parmi vous». Salir la réputation du professeur par une campagne médiatique nauséabonde relève simplement du calcul politique dont une nouvelle cabale lui attribue l’acquisition de l’hôtel Memling. Un mensonge grotesque monté par ceux qui croient qu’il faut à tout prix évacuer Bahati Lukwebo pour se tailler une place au soleil.

Mesdames et Messieurs les journalistes et professionnels des médias, je vous remercie d’avoir pris le temps de m’écouter.

Aurelia Mutanda Nzimbi

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